Par K. Signé Cathy Laure
Le manager est comme le capitaine au sein d’une équipe, Henri Fayol est l’un des premiers à réfléchir sur les organisations et l’administration d’une entreprise. Le français percevait le manager comme une personne qui avait cinq missions principales : prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler. Pourtant cette excellente formulation classique, reste cependant particulièrement éloignée de la réalité lorsqu’on se trouve dans notre direction quotidienne. De nombreuses études empiriques ont cherché à lui donner un contenu concret. Les cinq missions ainsi définies ont produit les mêmes performances quelle que soit l’époque ou le contexte. La responsabilité du manager est une responsabilité multiforme, elle est hétéroclite, parce qu’une administration est la somme d’un panaché des tâches parfois bigarrées et fragmentées.
Le manager est celui qui est presque toujours en situation d’interaction avec les autres. Il ne doit pas occulter son talent et réflexion solitaire ou l’usage de l’écrit ne doivent pas être limité à son seul vouloir, bien que ce soit cette seule parole qui domine. Il inclut dans son devoir le savoir et la pédagogie. Le manager exerce ses fonctions de manière souterraine, à travers les mille tâches, et les cent conversations qui occupent ses journées. C’est un homme d’écoute, de soi, et des collaborateurs. Son premier devoir c’est l’humanisme. Il doit être conditionné pour cela. Les moments de réflexion peuvent être distincts des moments d’action, la réflexion est, et restera son outil principal.
L’activité du manager se distingue à partir des rôles qu’il tient, on souligne souvent ce rôle dans la circulation de l’information compte tenu de sa participation à la fabrication des décisions et son statut de leader animateur. Selon la mission poursuivit par l’organisation et l’interprétation qu’en fait le manager lui-même, ajoutant son style propre, le manager doit dire ce qu’il a à dire, sans état d’âmes, tout l’art est là. Être sincère mais pas méchant, C’est une responsabilité humaine pour rendre les autres plus murs, plus à l’aise, plus ouverts. Il faut assumer cette responsabilité avec sincérité et passion. Il faut savoir affronter les déceptions avec courage, c’est son regard qu’observe l’équipe, être manager c’est coacher, c’est assumer cette responsabilité au lieu de jouer au petit chef. Chaque manager doit connaitre comment développer son authenticité managériale.
Ne sont pas exclus le coaching extérieur. Le manager avide de connaissance, pertinentes sur sa pratique, ses motivations ne sont pas ambivalentes, il attend des lumières, et doit faire attention sur ce qu’il dit, le manager est un observateur d’anxiété vis-à-vis de ses collaborateurs, il est tenu de montrer un visage serein et de montrer sa confiance. Il a une mission d’observation de la stratégie confiée à d’autres services, cette fonction demande des qualités diverses à la fois de créativité, il faut à la fois être enthousiaste mais aussi posséder une grande rigueur du travail, il faut avoir plein d’idées, mais sans oublier de les organiser.