Ce lundi, aux alentours de 17 heures, un petit garçon d’environ quatre ans a été conduit à la brigade de gendarmerie de Nkol Nda, il a été retrouvé au rond-point Nsimalen. Cet enfant, dont les mots en français peinent encore à se former, s’appellerait Marc. Lorsqu’on l’a trouvé, il semblait sortir de l’école, vêtu de son uniforme, l’air un peu perdu. semble-t-il le petit garçon isolé par ses camarades qui étaient partis en groupe, le jeune enfant se serait aventuré seul, avec pour seul guide l’espoir de retrouver le chemin de sa maison. D’une voix fragile, un mélange d’innocence et d’émotion, il a prononcé les noms de ses parents : son père, qu’il appellerait « tonton Mathurin », et sa mère, Abomo Marie.
Tous deux résideraient à Nsimalen. La brigade de Nkol Nda, sous la direction bienveillante de l’adjudant-chef Antoine De Padoux Boulong, a pris le gamin sous son aile, veillant à sa sécurité et lui offrant un petit repas, en attendant que cette annonce et les efforts de communication déployés touchent enfin les parents qui doivent être en ce moment en quête de leur enfant. Nous adressons un appel à la responsabilité des parents, les invitant à récupérer leurs enfants en temps et en heure, et aux responsables des écoles maternelles, afin qu’ils demeurent auprès des petits jusqu’à l’arrivée des familles.
Car un enfant laissé seul, privé de la chaleur rassurante de ses proches, ressentira naturellement l’effroi de l’abandon, et cherchera à échapper à cette solitude oppressante. Que serait-il advenu sans le soutien de nos forces de l’ordre ? En ces instants de fragilité démocratique, le danger n’est pas loin. Nous devons tous veiller sur ces jeunes âmes, afin qu’aucune ne se perde dans les ombres de l’inquiétude et de l’incertitude.