Par Marlyse Sinclair
Il y a quatre ans, je voyais déjà en ce jeune un potentiel mondial, alors qu’il n’était encore qu’un talent émergeant, il se consacrait à des chants patriotiques, je l’appelais à cette époque le petit lion indomptable. Le garçon était imprégné d’une inspiration infinie. Ce jeune déborde de vitalité, on aurait dit un homme venu d’une autre planète. Il n’a pas cessé de composer et de chanter depuis chaque jour des mélodies envoutantes. Il me rappelle Pierre Claver Zeng, je me demande souvent s’il n’est pas la réincarnation de cet artiste gabonais. Ils se ressemblent sur plusieurs points, sur le plan physique, composition, et chant à succès. Surtout leur bonne humeur.
Vanister est Poète dans l’âme, il nous a tout fait chanter. Le voilà donc, après avoir conquis le Cameroun, l’Afrique de l’Ouest et l’Europe, le voilà désormais pressenti aux États-Unis. Nous lui souhaitons bon vent, car c’est ainsi qu’il faut chanter, les belles chansons assurant d’elles-mêmes leur propre succès. Tant qu’il y aura des Camerounais pour écouter ta musique, mon petit, tu sauras chanter et tu atteindras toujours le sommet de toutes les montagnes… Et je continuerai à te le dire, mon petit, « Tu as l’esprit, tu as la pensée, tu as toutes les réponses à tes questions. Crois en toi-même, aime ton pays de toutes les manières.
Tu fais partie de cette mélodie authentique. C’est pourquoi, malgré les tumultes, il y aura toujours un créateur pour apaiser. Je reste convaincu que la nostalgie de la terre natale ébranlera un jour les hommes, surtout ceux qui l’ont fait pleurer. Va au bout du monde, va conquérir le monde et reviens nous avec d’autres chansons qui plongent dans les langues bien établies. De beaux vers qui éclosent comme des fleurs dans une savane désertique et un poème qui étouffe un imaginaire débridé.
Une musique qui apaise le tumulte assourdissant du néant et qui redonne une promesse de vie. Mon petit, tu n’es pas une voix qui chante au milieu des décombres. Tu réécris une histoire. Tu as une tête en or. C’est pourquoi tu fais des rêves d’or. Même si c’est dans la galerie boueuse des mers souterraines, tu fixeras tes lampes partout, afin que la lumière soit. Merci d’être, tu seras toujours
