Mag-Afriksurseine-Mars-2024

« L’ingénieur politique, clé du bien-être collectif africain. »

Par Jéhu Ndoumi.

La mondialisation de l’économie, conjuguée à l’accélération des avancées technologiques, a entraîné une volatilité accrue des marchés et des comportements des agents économiques, générant de plus en plus d’incertitudes. Par ailleurs, les lois et règlements complexifient l’activité des entreprises et des organisations publiques, tandis que l’ambiguïté semble être devenue la norme.

L’objectif de l’ingénierie politique est de permettre la maîtrise de compétences de haut niveau dans les domaines de l’aide à la décision politique, de l’ingénierie institutionnelle et des aspects formalisés et quantitatifs de la politique économique. Grâce à l’accompagnement de Yunus et de ses partenaires, l’Ingénieur Politique sera formé et encadré pour acquérir un ensemble de compétences très recherchées dans l’élaboration des politiques publiques, l’analyse des dynamiques électorales ou encore le conseil économique et politique au sein des institutions.

Cet ingénieur sera en mesure de formaliser les problèmes auxquels un décideur peut être confronté et de proposer des réponses adaptées et quantitatives. Il maîtrisera les outils d’aide à la décision, notamment ceux relatifs à la prise de décision multicritère, et saura les appliquer aux problématiques économiques, politiques ou stratégiques auxquelles les décideurs modernes doivent faire face, que ce soit au sein des institutions ou des grandes entreprises.

Par Jéhu Ndoumi.

Chairman of Yunus

Political Engineering Program

Loading

Tendances

A Lire aussi

1 réflexion sur “« L’ingénieur politique, clé du bien-être collectif africain. »”

  1. Roch Sosthène NEPO

    « Ingénieur politique » : le concept est très innovant et fort séduisant, même si, a priori, il peut paraître un tantinet grandiloquent. On ne peut donc que saluer cette précieuse contribution qui vient à point nommé

    En effet, force est de l’admettre, on assiste, depuis quelque temps et à l’échelle planétaire, à une montée exponentielle et sans précédent de la complexité et des incertitudes de tous ordres…

    La gestion optimale des multiples contraintes inhérentes à ce nouvel univers VUCA (Volatility, Uncertainty, Complexity, Anbiguity) requiert des approches méthodologiques et des outils réputés éminemment systémiques, holistiques et agiles.

    Quant à la finalité de ce qu’il serait désormais convenu d’appeler « Ingénierie politique », la notion fondamentale qu’il me paraît le plus utile de retenir, dans la définition proposée par l’auteur, dans la première phrase du deuxième paragraphe de son propos, est bien celle de L’AIDE À LA DÉCISION POLITIQUE (le vocable « politique » s’entendant précisément ici, dans son acception étymologique et noble en tant que l’art et/ou la science consistant à administrer la Cité commune). Il s’agit donc, en dernière analyse, de l’ensemble des démarches et instruments à même de faciliter la conception, l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des politiques publiques, de manière générale.

    Enfin l’auteur évoque, de façon très laconique et sans doute bien à dessein, le YUNUS POLITICAL ENGINEERING PROGRAM, sans donner plus de détail. Devrait-on penser à un programme académique analogue au « Master en ingénierie politique » proposé par l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne (France) ?

    Au regard du niveau des enjeux en présence pour le devenir de l’Afrique, une réponse précise à cette dernière question vaudrait certainement, et plus que jamais, son pesant d’or.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut