Mag-Afriksurseine-Mars-2024

Les jeunes dans le monde, grande relève de génération

Par Signé Cathy Laure

Ils montent, ils suivent, ils pressent  les aînés. C’est la loi sévère de l’histoire. Les ainés sont talonnés par la cohorte juvénile. Il est laborieux de savoir à quel moment ils ont quitté leur âge. Avant tout, il faut rendre hommage à nos vieux d’hier, qui furent jeunes et qui nous ont donné le sens de la vie. La vie n’a pas été pour eux une aventure absurde cela se sait aujourd’hui. Mais ils ont réussi une ascension en risquant avec courage tous les obstacles de la nature, pour faire honneur et rendre service à l’ensemble de l’humanité. Le monde se rajeunit. Les jeunes avec leur nombre, réclameront un espace plus vaste dans tous les domaines, c’est-à-dire l’espace qui correspond à leur nombre. C’est sur cet espace que se jouera l’éventuelle bataille et  cette querelle de génération. Les jeunes, d’ordinaire,  ne sont pas faits pour s’opposer aux  ainés. Ils sont là pour écouter et apprendre, tout en imposant leur vision du monde. Chaque génération a droit à sa vision ; elle a droit de se prévaloir, et de démontrer qu’à tout moment elle est une génération montante. Je ne fais pas  la promotion d’une génération précédente, c’est la dépendance à l’égard de leurs ainés que je risque déplorer. Notre temps est par excellence le temps de la promotion. Mais il ne faut pas trop en faire. Le temps ou les jeunes se tendent la main avec les vieux  est arrivé. C’est la communion des jeunes avec leurs ainés, dans une heureuse synthèse de la vie. L’émancipation de ces jeunes n’est pas un fait d’actualité, car elle est vieille comme le monde.

On ne  demande pas aux jeunes  de courber l’échine. Mais il faut  que  les jeunes reçoivent, quel que soit leur milieu social, les moyens  qui leur permettront à  se battre   pour avoir un bon bagage intellectuel. C’est très  important pour ces derniers,  avant d’être appelés à des  responsabilités pratiques.  Je dis souvent aux jeunes : ne tombez pas dans un optimisme béat. La jeunesse a besoin d’être guidée, elle a besoin d’être  conseillée. Et pour nous aînés, je dis : Ne nous scandalisons pas si  la jeunesse  ne veut pas épouser toutes les querelles du passé. Elle a raison de refuser de s’enfermer dans les certitudes, c’est une forme de vision intime avec son moi profond. J’invite les jeunes filles à une cohésion, une mutualité qui embrasse tous les âges, pour combattre les vieilles certitudes. En nous assurant d’intégrer toutes les ressources humaines. Les problèmes du monde sont bien trop complexes pour que des générations entières soient absentes de l’élaboration des solutions. Jeune du Cameroun et d’ailleurs, chaque jour, est une opportunité pour porter des réflexions et répondre à des interrogations sur des multiples questions  existantes. Le monde traverse une crise générationnelle, qui fait appel à des soucis fréquents. C’est la raison d’être de mon écrit ; il faut tirer profit et montrer sa présence. Nos problèmes sont multiples, voire incommensurables. Toutefois, en dépit de tout, nous sommes capables, car nous avons la force, la capacité et l’intelligence. Et nous sommes assez nombreux. Je ne suis plus jeune, mais je connais les problèmes des jeunes. Ils veulent être dynamiques, ils sont conscients parce qu’ils voient autour d’eux, certains qui se sont levés et qui  se battent. A chacun de se battre, à tous les niveaux et dans tous les domaines de la vie,  pour créer un espace de réussite. Le monde nous a légué un héritage considérable, la nature, elle possède tout. C’est un monde sain qui nous a été gracieusement offert. Il faut non seulement se l’approprier, mais aussi le protéger. Croyez-moi, personne ne changera votre situation.

Vous devez être les artisans du changement dont vous rêvez et dont vous prôner. Nous voici aujourd’hui, nous faisons tous ensemble le présent, le futur, c’est demain et il ne tarde jamais. Il y a dans le monde des jeunes qui vivent libres, mais se comportent comme des prisonniers, miteux, gémissant sous le poids des souffrances et vivant dans un grand désespoir. A chaque obstacle, secouez-vous et mettez-vous debout. Il y aura des grandes retombées ; à chaque engagement de votre part, il est donc fortement conseillé, et même exigé de s’approprier le monde pour devenir comme dit Descartes « maître et possesseur de la nature. » Le basculement dont vous et moi rêvons doit obligatoirement passer par une farouche détermination. Quand le temps sonne,  levez-vous et bâtissez vos pays. Allez casser les barrières de tous les maux. Chers Amis d’Afrique et d’ailleurs, le temps est à l’imagination, à l’engagement frénétique. Pendant  longtemps, on pense, on parle et décide pour vous, je suis d’accord, mais cela ne doit pas se passer tout le temps, surtout dans les mauvais temps. Sachez déchiffrer les mauvais temps et casser les barrières et  qu’on entende vos écho partout dans le monde. Chacun doit se sentir préoccupé par le désastre qui se passe dans le monde surtout s’il brûle, si le monde brûle vous perdrez tout, il ne faut pas l’accepter. Levez-vous et allons.

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