Mag-Afriksurseine-Mars-2024

DIDIER MPONDO EXPORTE LA MUSIQUE CAMEROUNAISE EN THAILANDE

J’ai écrit cet article au tout début du lancement de ce site, en ce moment tous les mots n’étaient pas complet pour parler sur un homme. Je fais  des réminiscences  fugaces  pour danser   avec  délicatesse ce qui m’avait manqué aux tous premiers instants. La plateforme, encore en gestation, nous invitait à évoquer un artiste aux contours multiformes et  au style complet. C’est donc avec  Didier Mpondo que j’ai fait mon  entrée dans les surfaces littéraires. Il est très présent dans mon esprit. Neuf mois se sont écoulés depuis, et je me prends à imaginer toutes les nouvelles histoires que ce talentueux artiste pourrait bien nous conter.  Où est-il en ce moment. Peut-être est-il quelque part, sur cette vaste planète, ignorant que mes pensées voguent vers lui en ce printemps européen… Si ce texte le trouvé endormi,  qu’il ouvre son esprit à cette image fantaisiste : Didier est  un artiste qui vibre au rythme de sa batterie, il a laissé  éclaté sa passion à chaque coup porté sur son instrument chéri.

Et maintenant, que dirons-nous ? Nous replongerons dans l’univers ensorcelant  de cet artiste charismatique, Didier Mpondo est un  fier ambassadeur de la musique camerounaise en orient  depuis l’aube de l’an 2001. Il fit un parcours dans ce continent  comme  une symphonie d’émotions intenses, tissée à travers les ondes des chaînes télévisées et radiophoniques. Batteur professionnel, il a affiné son art aux côtés des plus grands musiciens, naviguant avec virtuosité à travers les vastes océans du jazz et des groupes emblématiques tels que Faadah Kawtal. C’est à ce moment que les horizons s’ouvrent devant lui, offrant une voie vers un nouveau territoire artistique : le chant lyrique et poétique. Sollicité par de nombreux artistes prestigieux pour rejoindre leurs rangs, il a toujours  hésité, parce qu’il était désireux de parfaire son art au sein des écoles de musique. Cette image, parfois éclairée d’une lueur fugace mais puissante, révèle un lyrisme contenu qui captive les cœurs.

Cependant, l’artiste doit constamment faire face au harcèlement de ceux qui reconnaissent son talent égal à celui des plus grands. Ainsi, il est devenu indissociable de la musique, son corps et son esprit étant imprégnés par le virus mélodique qui anime chacun de ses concerts. Didier Mpondo a partagé la scène avec de grands noms de la musique africaine tels que Baaba Mal. Pourtant, il demeure un passionné éclairé, une véritable étoile montante. Au fil des années, son talent s’est épanoui. Il a croisé la route d’autres artistes renommés, peaufinant son art jusqu’à devenir un maître en la matière, enseignant même son savoir par la suite. C’est le double envol d’une carrière : élever son art tout en le transmettant aux autres. Son instrument de prédilection, la batterie, occupe une place centrale.

En effet, au sein d’un orchestre, c’est elle qui éveille l’enthousiasme du public et des musiciens. Le batteur assure l’harmonie du groupe, faisant danser les corps et apaisant les esprits ; lorsque les rythmes résonnent, c’est comme si les divinités elles-mêmes étaient présentes. Tout cela s’accomplit dans un profond respect pour l’art. En dehors de la musique, Didier Mpondo dessine  sa propre beauté avec simplicité. C’est un artiste qui peut chanter sur lui-même. Il  incarne une fidélité amicale sans égale. Musicien virtuose, il a insufflé une nouvelle dimension à l’art de la batterie. Mais Didier est bien plus qu’un simple musicien ; il est un véritable aventurier. Après avoir quitté le Cameroun, il a posé ses baguettes en Chine, puis au Japon. Aujourd’hui, c’est à Bangkok, en Thaïlande, qu’il enchante les foules lors de ses concerts et dans ses vidéos publicitaires. Lorsqu’il joue, Didier Mpondo semble être possédé par l’esprit de la musique, faisant vibrer chaque fibre de son être au rythme de son instrument.

Que ce soit sur scène ou dans une salle de classe, il brille avec une assurance inégalée. Diplômé du Conservatoire de musique de Pékin en 2008, il a partagé son amour pour la batterie dans de nombreux établissements, dont l’École internationale KIS en Thaïlande (2013-2014), l’École de musique GUYUM à Quingdao en Chine (2008-2009, 2012-2013), l’École Dominique Savio au Cameroun (2000) et l’Académie de Jazz Zebson (1997). Au fil des années, il a été également présent lors des grands spectacles avec  des artistes de renom tels qu’Etienne Mbappé, Henry Dikongué, et Esa. Ses tournées nationales et expériences internationales, notamment en Asie, témoignent de son talent universel et de sa personnalité singulière. Dans un tourbillon d’imagination et d’obsession, Didier Mpondo continue d’inspirer et d’émerveiller, laissant son empreinte indélébile sur la scène musicale mondiale. Merci à celui qui  a aimé l’art et qui a voyagé dans le monde pour le partager avec ses semblables.

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