En France, l’attrait pour les futurs étudiants étrangers, une communauté florissante qui enrichit les universités et écoles prestigieuses, est mis à rude épreuve alors que les lois sur l’immigration se resserrent. Ces lois, telles des vagues tumultueuses, compliquent leur voyage vers en France pour poursuivre leurs rêves académiques. Les dirigeants des grandes institutions éducatives sont dans l’incertitude, cherchant des réponses au point de crier leur colère pour ces lois injustes. C’est ainsi que, le 19 décembre dernier, une nouvelle loi sur l’immigration a été adoptée par le Sénat, puis par l’Assemblée nationale, lançant une onde de choc à travers la communauté estudiantine internationale. E n attendant l’examen de cette loi par le Conseil constitutionnel, l’attention se focalise sur les possibles répercussions de cette décision.
Ce projet de loi, adopté après des débats houleux, comporte plusieurs dispositions qui rendent plus ardue l’accueil des étudiants étrangers. Ces mesures ont suscité des inquiétudes depuis décembre. Mardi soir, le Sénat et l’Assemblée nationale ont finalement donné leur aval au projet de loi sur l’immigration. Celui-ci prévoit une augmentation des frais de scolarité pour les étudiants internationaux, l’instauration d’une caution de retour obligatoire, ainsi que la nécessité de prouver leur assiduité. Ces dispositions ont déclenché la colère des syndicats étudiants, des universités et des grandes écoles. Ce projet de loi, qui avait été rejeté par les députés il y a une semaine, a été adopté après 24 heures de négociation, visant à « contrôler l’immigration et améliorer l’intégration ». Il introduit de nouvelles règles de mobilité pour les étudiants étrangers en dehors de l’Union européenne.
Pour les représentants étudiants, c’est une véritable ligne rouge qui a été franchie. Les universités et les grandes écoles partagent cette préoccupation, craignant que l’argent ne prenne le pas sur la quête de connaissance. Désormais, les étudiants internationaux devront prouver leur capacité financière en tant qu’étudiants. Plusieurs articles ont été adoptés par la commission mixte paritaire, puis approuvés par le Parlement. Ces articles, en grande partie issus d’une proposition de loi de plusieurs sénateurs, imposent de nouvelles conditions pour étudier en France en tant qu’étudiant étranger.
Tout d’abord, l’obligation de fournir une caution de retour avant de recevoir un permis d’études. Chaque étudiant devra démontrer qu’il dispose de ressources financières suffisantes pour poursuivre ses études en France, et cette somme lui sera restituée lorsqu’il quittera. Progressivement, la France prend ses distances avec la chère communauté francophone d’Afrique, une communauté qui avait levé la voix contre elle il y a près de deux ans. C’est comme si elle lui offrait un geste de réciprocité, une sorte de danse mystérieuse vers l’avenir. Le temps seul saura si c’est la meilleure manière de faire, une histoire que le destin écrira à sa manière.