Le syndrome de fin de mandat se manifeste par plusieurs manières. Quand on a un dauphin qui n’est pas du goût de ceux qui pensent qu’ils méritent ou qui avaient reçu la promesse d’être le remplaçant, il y a des démissions, mais avant cela, il y a les coup, les dénonciations, noircir les œuvres des autres, détruire l’image des autres. C’est seulement ce qu’on appelle la bataille du trône.
Le président Yayi Boni n’était ce que vous aviez tenté faire croire aux Béninois quand vous étiez la télécommande de Paris. Mais c’est le moment d’avoir la guerre fratricide. Vous vous souvenez de la démission du ministre Abiola. Le temps est maître. Ce qui me rend un peu mal à l’aise est le fait de faire la promotion des gens d’autres nationalités à des postes sensibles de notre pays quand on parle du chômage, quand on parle de sous emploi. J’avais préconisé que s’il n’y a pas de compétence dans un domaine, ce qui peut arriver, il faut former les Béninois pour leur confier la responsabilité. On a un sentiment de défendre sa nation, de la servir que de servir une autre nation. D’ailleurs, la compétence venue d’ailleurs coûte plus chère que celle du pays.
Maintenant, quand on confie les services les plus sensibles de notre pays à des gens qui ont un sentiment de colon à notre égard, que pensez-vous ? Le président Kérékou avait dit que les intellectuels africains travaillent dans leur pays comme des colons. Cela veut dire justement que les colons font mal le travail et nous volent mais entre deux maux, il faut choisir le moindre. Un Béninois qui vole le pays est mieux qu’un blanc qui nous vole. Le Béninois va construire, investir ici, élever ses enfants, nourrir sa belle famille, sa famille, les bureaux, tout cela, c’est de l’économie fondamentale. En parlant de l’économie fondamentale, je pense qu’un Bertin Koovi pourrait gérer la SBEE et s’il arrivait qu’il y a détournement, on pourrait mieux le critiquer, mais voyons les blancs qui fuirent avec nos sous et on retrouve 800 millions sous le lit d’un directeur selon le journal enquêteur.
Je vous invite à voir la vérité en face en organisant un dialogue comme l’a dit le président Yayi Boni. Un vieillard assis voit plus loin qu’un jeune homme debout disait l’autre. Il a l’expérience.
Si le mur autour de vous s’écroule, vous aller vous découvrir seul nu dans un grand marché. Ah! Le président Talon, peut-être que je l’aime. Veuillez faire la paix autour de vous, libérez les gens. Permettre leur retour. Si j’étais à votre place, j’allais libérer les gens et organiser un scrutin libre en soutenant ceux que j’avais martyrisé tout comme mes poulains. À la fin, je ne perds rien. Il me semble que vous avez l’habitude de le faire quand vous étiez dans l’ombre. Je vous rappelle alors. Que Dieu vous bénisse et vous éclaire davantage.