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LE RETOUR SPECTACULAIRE DE DONALD TRUMP À LA MAISON BLANCHE

Donald Trump is sworn in as the 47th president of the United States by Chief Justice John Roberts as Melania Trump holds the Bible during the 60th Presidential Inauguration in the Rotunda of the U.S. Capitol in Washington, Monday, Jan. 20, 2025. Morry Gash/Pool via REUTERS

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche s’annonce comme une véritable onde de choc. Fidèle à son style flamboyant et provocateur, l’ancien président a transformé son discours d’investiture en un spectacle à la hauteur de sa réputation. Entre promesses fracassantes et déclarations controversées, il a su capter l’attention, fidèle à son image de showman politique. Face à ses partisans en liesse, Trump n’a pas hésité à réitérer des engagements qui font trembler ses opposants et galvanisent sa base électorale.

Dans un ton à la fois martial et conquérant, il a promis de s’attaquer frontalement aux droits des homosexuels, d’intensifier les mesures contre l’immigration illégale, et de restaurer ce qu’il appelle la « véritable grandeur » de l’Amérique. « Dès que j’aurai prêté serment, je lancerai le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine », avait-il martelé durant sa campagne.

Et ce soir encore, il a réaffirmé son intention de passer à l’acte, signant sans attendre huit décrets, les premiers d’une série de quatre-vingts annoncés pour sa première semaine en fonction. L’immigration clandestine est, selon Trump, une plaie à éradiquer. Estimant à 11 millions le nombre d’étrangers en situation irrégulière sur le sol américain, il a déclaré vouloir abolir le droit du sol, un pilier pourtant inscrit dans la Constitution, qu’il qualifie de « ridicule ». Sous son mandat, prévient-il, ce sera « tolérance zéro » pour ceux qui, selon lui, fragilisent l’identité et la sécurité de l’Amérique.

Trump n’a pas seulement dirigé son regard vers ses frontières. Sur la scène internationale, il entend redéfinir l’ordre mondial en revendiquant une politique extérieure qui prône la paix… mais selon ses propres termes. Il promet également de se retirer à nouveau de l’Accord de Paris sur le climat, qu’il considère comme un frein au développement économique des États-Unis. Ce retour au pouvoir a des allures de règne impérial, où l’Amérique semble se confondre avec son président. Dans l’univers de Donald Trump, tout est superlatif : il revendique la plus belle campagne électorale, la meilleure équipe, les enfants les plus talentueux, et la vision la plus éclairée.

Cette auto-exaltation constante atteint son paroxysme, érigeant sa personnalité en symbole ultime de l’Amérique qu’il veut façonner. Le monde observe avec une fascination mêlée de crainte ce retour explosif. Entre promesses tonitruantes et un programme qui bouleverse les normes, la présidence Trump version 2.0 s’annonce comme une période de tensions intenses et de bouleversements majeurs. Reste à voir si, derrière le spectacle, les actes suivront les paroles, et quelle sera la portée de ce leadership tumultueux sur la scène internationale.

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