La crise en Afrique de l’Ouest s’intensifie depuis la prise de pouvoir par trois hommes forts, et l’expulsion de certains ressortissants burkinabés du Ghana en est une conséquence tangible. Récemment, les trois membres de la junte militaire, qui ont pris en main le destin de leurs pays respectifs, se sont réunis au Niger, toujours dans la perspective de leur retrait de la CEDEAO. Le Ghana et la Côte d’Ivoire, deux nations farouchement opposées à ces coups d’État, manifestent une hostilité ouverte. Le président ghanéen, en particulier, montre une volonté de confrontation avec ces trois régimes révolutionnaires.
L’expulsion des Burkinabés semble être un geste politique destiné à provoquer une réaction de l’AES. Plus de 500 personnes ont ainsi été renvoyées au Burkina Faso, parmi lesquelles se trouvent des femmes enceintes, des enfants et des personnes âgées. Les conditions de cette expulsion sont particulièrement dures ; certains Burkinabés ont été arrêtés en pleine rue ou sur leur lieu de travail, sans avoir pu prévenir leurs proches. Les mariages mixtes entre Burkinabés et Ghanéens n’ont pas été pris en compte par les autorités, ce qui ajoute un côté machiavélique de ces séparations forcées. Ce sombre tableau révèle une série de violations graves des droits des migrants en pleine période de crise. Les autorités Burkinabées, bien que n’ayant pas encore réagi officiellement, ont accueilli leurs ressortissants avec compassion.
Une crise politique
Il est impératif que les pays d’Afrique de l’Ouest unissent leurs efforts pour mettre fin à cette crise politique et œuvrent ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour la région. Notre correspondant a constaté que ces rapatriements se sont déroulés de manière déshumanisante, en dehors des normes migratoires internationales. Les victimes dénoncent la brutalité et la violence excessive de la police ghanéenne. Au-delà des mauvais traitements, beaucoup de déportés se sentent méprisés et trahis par les habitants avec lesquels ils cohabitaient quotidiennement. Malgré tout, certains envisagent de tenter à nouveau de revenir, puisqu’ils ont laissé derrière eux leurs biens et leurs familles.
Cette situation met en lumière les contradictions du fédéralisme africain. Les Ghanéens eux-mêmes sont nombreux à vivre en exil, notamment au Nigeria, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Cette expulsion revêt un caractère politique, qui vise à faire réfléchir le pouvoir burkinabé sur ses réformes. La CEDEAO risque de voir son développement freiné par des tensions internes et les barrières érigées par ces régimes militaires. Le phénomène actuel suscite des craintes quant à l’avenir politique de la région. La transition en cours laisse place à une grande incertitude.
Depuis un an, les discours, les rencontres et les parades militaires se succèdent sans apporter de solutions concrètes. L’isolement des pays concernés, la solitude des peuples et les tragédies récurrentes de l’Afrique deviennent de plus en plus visibles. À mesure que le temps passe, les révolutions se multiplient, mais les changements semblent de moins en moins pertinents pour la prise du pouvoir et la souffrance des classes populaires. L’Afrique, dans sa quête perpétuelle d’identité et de progrès, est marquée par des souffrances qui refont surface sans cesse. Les aspirations de son peuple, confrontées à des réalités politiques tumultueuses, témoignent d’une lutte continue entre espoir et désillusion.
Cela m’a été satisfaisant en la forme et qualité,les Africains doivent savoir vivre ensemble créer un vaste champs d’amour du prochain dans le cœur et prôner le vivre ensemble, cette manière d’agir farouchement Envers les autres n’est pas du tout bonne, soyons humain et aimons nous les uns Les autres sans aucune discrimination