Il suffit d’accrocher le regard, et même si elle est à distance, pour contempler le rayonnement d’une artiste pleine de vie et de talent qui, depuis qu’elle a pris le brassard du Bitkusi n’a plus laissé un seul but passé. Lady Ponce, la diva camerounaise ressemble à une déesse qui apparaît au premier matin du monde. Plus grande qu’elle ce temps, il n’y a pas, même si elle reste silencieuse, sa musique parle. C’est la première artiste féminine dont on a entendu sa musique jouer quelque part dans le monde à chaque minute. Chanteuse, elle apparaît comme une peintre, tant elle connaît ce qui lui va ; c’est une créature qui a su elle-même comment s’inventer pour se donner en spectacle. Ce n’est pas seulement sa musique qui nous intéresse, c’est elle-même d’abord, c’est le côté double de la personne. Chacun de nous a vu le certificat de vocation qu’elle a eu très vite dès sa jeunesse, qu’elle maintient pour notre bonheur, voilà une artiste devant vous.
« J’ai grandi dans la souffrance, j’ai travaillé dur, j’ai traversé des moments difficiles comme une Nanga-Boko. Parfois j’ai détesté ce monde sans savoir que le Créateur avait un plan bien établi pour moi , et je sais qu’il a un plan pour chacun de ses enfants, car il est merveilleux. Papa comment ne pas te louer pour tes bienfaits dans ma vie ? ». Lady ponce.