On n’a pas souvent conscience de l’importance du sport, ce fait social qui anime les hommes, je passais un jour à la gare de Montparnasse, j’ai eu lu une phrase qui m’avait beaucoup marqué, celle-ci évoquait la coupe du monde de 1998 remporté par la France contre le Brésil, cette pensée, bien ficelée. L’auteur disait ceci, « le jour de la finale de la coupe du monde, je voyageais pour la Normandie, j’écoutais attentivement le reportage du match à la radio, il y avait des nombreux passagers qui s’intéressaient aussi au match, à chaque minute, je leur rapportais le cours des événements. Il n’y avait pas de vide, nous l’aurons comblé par le silence de nos bruits. » Et bien voilà le sport favori peut aisément devenir sa propre matrice d’intelligibilité, précurseur et porte-parole, de la culture d’un peuple.
Le football par ailleurs est une pratique, et l’institution, est un vecteur d’épanouissement, mais il peut faire élever l’homme dans la plus vaste dimension d’éveil de la conscience, c’est ce que j’ai remarqué lors du match France Argentine lors de la finale. La plus belle finale de tous les temps, il y a eu de la joie dans tous les coins du monde. Menée par deux buts contre zéro, la France égalise. L’Argentine marque un troisième but, la France avec son métronome enfant prodigue égalise. C’est la frénésie collective, un jeune garçon marque l’histoire. Mais l’histoire exacte se déroule aux tirs aux buts. d’ailleurs 10 minutes avant la fin du match, seuls les joueurs d’origine africaine pour la plupart sont au stade et représente dignement l’hexagone. Il y a ici une lecture spirituelle authentique qu’il fait tant réfléchir sur comment sera le nouveau monde ou la nouvelle terre. Il y a eu ici une césure; comment ne pas prendre en compte cette lecture qui s’est affichée ouvertement aux yeux du monde. la France montre qu’elle est un pays ouvert à tous les destins. Mais la vie ne saurait s’expliquer autrement parce qu’elle nous a présenter la vraie lecture des peuples. Un autre pas se fait entendre.
