Alors qu’on l’attend au Cameroun pour régler ses différents déboires avec la Fecafoot et la CAF, c’est du côté de la Côte d’Ivoire que Samuel Eto’o a été une fois de plus distingué. Le président de la Fecafoot camerounaise s’est vu couronner Prince D’assouindé. La cérémonie s’est déroulée sous la présence des autorités administratives et du maire de la ville, le public très nombeux était présent pour la circonstance. Samuel Eto’o, accompagné de son épouse Georgette, s’est senti non seulement très honoré, mais ému. Ce fut une grande joie pour l’ancien lion de revoir sa patrie adoptive. Avec une telle consécration de notre Goleader, sur une terre qui l’a accueilli et qui lui permet de développer une belle fraternité entre deux pays frères. Nous vivons une époque riche et belle où la diversité et les partenaires sont nécessaires. Aujourd’hui comme ivoirien par alliance, il peut représenter dignement le Cameroun.
Il a profité de cette occasion pour adresser un message à la jeunesse ivoirienne à qui il demande de croire en leur rêve ; ajoutant de surcroît que lors de son départ pour l’occident, il avait emporté avec lui sa détermination et sa foi, son talent et sa bible. Samuel Eto’o, qui avait tenu à être président de la Fecafoot… il est en train de vivre les goûts amers des responsabilités dans un pays comme le Cameroun. Il faut avoir quatre têtes pour diriger une institution comme la Fecafoot, or, Samuel n’a qu’une seule tête, tous les anciens présidents à ce poste nous ont souvent dit que c’est le poste le plus difficile à gérer au Cameroun après la présidence. Samuel, en était-il conscient ? Ou voulait-il goûter du poison ? Quand on observe notre star aujourd’hui, on voit qu’il n’est pas en forme, il vieillit de jour en jour.
Il y a des postes au Cameroun que lorsque tu l’occupes, ta vie ne sera, plus jamais, tranquille. Samuel Eto’o va connaître tous les crocs en jambes du monde jusqu’à ce qu’un jour il craque pour sauver sa tête. et pour les craques ce n’est que ça que ses adversaires et ses ennemis attendent. Je l’avais prévenu, dans une de mes publications, » du fond du cœur sois la bienvenue à la Fecafoot, tu es à un poste qui pèse et tu t’apprêtes à effectuer le travail le plus difficile dans ce pays »
