Les Lionnes, qui s’avancent avec un avenir des plus prometteurs, viennent de nous prouver leur potentiel, malgré les injustices subies lors de leur confrontation face au Brésil. Une belle génération se dessine à l’horizon, et parmi elles, une étoile brille plus fort que les autres : une certaine joueuse, portant fièrement le nom d’Eto’o, qui se distingue déjà comme la meilleure. Dans ce contexte, le président de la Fecafoot, qui suit avec attention la compétition en Colombie, leur a adressé des mots empreints d’émotion.
Il a reconnu la force de leur prestation, qui a éveillé en nous la douce nostalgie des heures glorieuses du football camerounais. Ces jeunes Lionnes ont ravivé les souvenirs impérissables de l’exploit mémorable de leurs aînés masculins lors de la Coupe du Monde de 1990, en Italie. « De Yaoundé au Caire, » a-t-il déclaré, « vous avez, sans éclat excessif, remporté votre ticket pour cette Coupe du Monde dans votre catégorie. Rien n’était pourtant acquis, et personne ne vous attendait là. Aujourd’hui, avec le même élan patriotique qui animait vos devanciers de 1990, vous avez réussi à hisser notre drapeau au sommet, parmi les seize meilleures nations du football mondial de votre génération. » Ces résultats sont le fruit de trois années d’efforts acharnés, de discipline et de discrétion.
Mais à présent, le jour décisif est arrivé : vous affronterez l’équipe légendaire du Brésil. Comme vos prédécesseurs en 1990, face à l’Argentine, donnez tout pour votre pays, et surtout, trouvez le plaisir dans chaque geste, dans chaque moment. Par ma voix modeste, sachez combien nous sommes fiers de vous. Une lettre noble, certes entachée par un arbitrage contestable, mais qui n’a en rien terni l’excellence de votre performance. Ces jeunes athlètes augurent un avenir radieux pour notre football. Chapeau à vous.
