Hier soir, à Riyad, Oleksandr Usyk a livré une bataille épique contre Tyson Fury, qui a laissé dans son sillage une trace éclatante de victoire. Dans un ballet de coups et de parades, l’Ukrainien a su dompter le géant britannique avec une maestria sans égale, il unifie désormais les prestigieuses ceintures WBA, WBO, IBF et WBC dans la catégorie des poids lourds. Cependant, la défaite n’a pas été sans amertume pour Fury, qui, malgré sa bravoure sur le ring, a refusé de reconnaître la suprématie de son adversaire. Dans un geste de défi mêlé de fierté, il a exprimé son désaccord avec le verdict des juges, attribuant leur décision à des motivations politiques.
A présent il récupère encore des coups reçus dans les couloirs d’un hôpital de Riyad, Usyk célèbre sa victoire en la dédiant à son père aujourd’hui disparu et à peuple ukrainien, en proie aux tourments de la guerre. Pour lui, cette victoire n’est pas seulement personnelle, mais une lueur d’espoir pour son pays, un hommage aux courageux soldats qui défendent vaillamment leur terre. Dans ce combat titanesque, l’apogée est survenue au neuvième round, lorsque Fury a perdu pied après des multiples crochets magistraux de son adversaire.
Malgré ses efforts désespérés pour rester debout, il a été balayé par une série de coups dévastateurs, si bien qu’il dandinait sur un fil entre l’humiliation et la résistance farouche. Car dans l’arène de la boxe, tomber est synonyme de défaite ultime, un affront insoutenable pour un combattant. Usyk, agile et vif comme un félin, a su manœuvrer avec stratégie, trouvant la faille après huit rounds de lutte acharnée. Avec cette victoire, il s’érige en nouveau monarque incontesté des poids lourds, gravant son nom dans l’histoire du noble art avec une audace et une virtuosité sans pareilles.
