L’équipe de d’Afriksurseine l’a rencontré pour un entretien à Bâtons rompus lisez plutôt.
Bonjour monsieur Djoumessi, c’est notre première rencontre, mais avant d’entamer notre conversation pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Bonjour, à l’équipe d’Afriksurseine, je suis Eric Djoumessi, je suis camerounais. Jeune entrepreneur qui a passé 25 ans sur la place parisienne avant de prendre la décision de retourner au bercail, afin de créer des emplois. Je suis propriétaire de plusieurs entreprises comme vous l’avez mentionné. Il y a d’abord la villa Preston. C’est une entre prise qui fait dans l’hébergement et du négoce, service traiteur. Je fais aussi dans l’immobilier, c’est-à-dire l’achat des terrains, sa mise en valeur et la revente. La villa Preston qui est située à Bonamoussadi a plusieurs flèches à son arc. Il y a également la Castilla située à Makepé. Un établissement où on peut se détendre , s’offrir une gastronomie de son choix en buvant les vins à son goût. Cependant, j’ai une formation de Caviste, j’ai fait cette formation chez Nicolas en France.
Quel a été votre parcours académique et professionnel ?
Je n’ai pas un CV volumineux, j’ai fait des études secondaire sans obtenir mon baccalauréat ; donc je ne suis pas allé à l’université ; mais il faut dire que je suis un chercheur de haut niveau ; j’ai toujours cherché à me cultiver comme un bon autodidacte ; je suis un grand lecteur ; cela a favorisé ma culture générale. Je suis un créateur, je suis un grand débrouillard, il faut noter aussi que je suis un passionné de basket qui m’a permis d’entrer en contact avec le monde moderne et de voyager. Tout en maintenant ma forme. J’ai commencé par créer des micros projets, des petites et moyennes entreprises, dès mon jeune âge. Toute mon expérience vient de là.
Nous savons que vous êtes un ancien Mbenguiste et que vous avez prospéré en France. Pourquoi avoir choisi de retourner dans votre pays ?
J’ai toujours eu ma vision de l’étranger. A 8ans j’avais déjà le culte du voyage, le culte de la vie à l’extérieur. Puisque mon père voyageais beaucoup, cela m’a donné une culture des voyages. j’ai donc eu très tôt une grande compréhension de la vie entre l’occident et l’Afrique. Mais ce n’était pas le moment d’en parler, je n’étais qu’un mineur. Je dois vous avouer que malgré le fait d’avoir séjourné longtemps en occident j’adorais mon pays surtout lorsque je revenais pendant les vacances, il m’arrivait de ne pas vouloir retourner en France. Je me suis fait une idée concrète. En Europe en général, on part pour étudier puis il faut rentrer construire son pays. C’est là où réside la vraie vie.
Au Cameroun, j’ai deux entreprises : la villa Preston et la Castilla. Il faut dire que ces deux entreprises, ont beaucoup de tentacules. Je m’explique : si vous êtes en visite au Cameroun ou à Douala. Vous cherchez où dormir tranquillement les villas sont là. Si vous voulez un bon mets du Cameroun, vous trouvez une gastronomie exquise faite sur place en temps réel. Vous voulez du vin, vous avez les originaux de ces liqueurs en grande variété. Vous voulez un terrain, je suis là , donc il y a plusieurs entités liées à la villa Preston étant donné que mon registre de commerce m’offre cette possibilité, j’ai le droit de faire tout ce que je vous mentionne là, c’est dire qu’il s’agit d’un commerce général.
Nous vous trouvons encore très jeune, comment avez-vous réussi à obtenir du financement pour créer autant d’entreprises
Mes fonds viennent de mes micros, de mes projets crées depuis longtemps et qui a généré des bénéfices. Ces bénéfices gérés scrupuleusement m’ont permis d’avancer, je suis un homme qui a beaucoup voyagé comme je vous l’ai dit et les voyages nous donnent de l’expérience. J’ai vu des personnes commencer avec peu de moyens et arriver au sommet. J’ai suivi leur exemple. Dans notre culture, nous avons l’habitude de l’épargne une personne qui se bat pour gagner sa vie durement doit savoir épargner. Ma compagne, qui m’épaule énormément et qui est pour moi un grand soutien m’aide à gérer avec ses précieux conseils malgré le fait qu’elle soit du côté de l’hexagone . Je suis un travailleur infatigable.
Avez-vous d’autres projets en cours ?
Mon projet immédiat, c’est la SCI (société civile immobilière) pour l’immatriculation de terrain. Je vais développer ce secteur et le rendre crédible aux yeux de tous pour résoudre les nombreux litiges qui existent dans ce domaine, vendre avec confiance et aider surtout nos compatriotes de la diaspora qui peinent à trouver des personnes de confiance au Cameroun pour mener leur projet immobilier. Je me fais appeler l’intendant de la diaspora. Et j’ai déjà traité des cas concrets dans le secteur avec efficacité. Tous les résultats sont positifs dans ce domaine.
Votre mot de fin
Je vous remercie pour cette interview qui a permis au dépositaire des valeurs intrinsèques de s’exprimer, l’intendant de la diaspora que je suis est ravi et vous souhaite pleins succès dans votre mission et à la prochaine.