Les violences policières ont particulièrement augmenté ces dernières années; après Georges Floyd tué physiquement devant les caméras aux États-Unis, c’est au tour de Nahel de recevoir une balle tiré par les policiers qui étaient censés le protéger. Ces actes de violence extrême ne s’expliquent pas. Un jeudi en plein jour, à Nanterre vers la cité Pablo Picasso, lors d’un contrôle routier. Le jeune adolescent au volant d’une voiture, semble-t-il n’avait pas voulu obtempérer. Mais cela ne justifiait pas un acte barbare à son encontre. Partout dans le pays, a eu lieu des marches réclamant justice pour le jeune Nahel. Assa Traoré, figure de proue de la lutte contre les violences policières, a renforcé la ligne des revendications, se plaçant au côté de la mère de Nahel : « Il faut que le monde entier voie… clame-t-elle. Quand on marche pour Nahel, on marche pour tous ceux qui n’ont pas eu de caméra », a-t-elle ajouté au début de la marche. Pas de justice, pas de paix ! » , « et tout le monde déteste la police ! », Voilà les propos entendus dans les différentes marches organisés dans de nombreuses villes de France. il y avait des pancartes indiquant des phrases comme « la police tue », « combien de Nahel n’ont pas été filmés ? ». Des marches sur marches, d’autres actes de vandalisme et des arrestations suivront au cours de ces marches. En cette période de vacance et surtout en plein été, il est délicat de contrôler les jeunes qui éprouvent le besoin de souffler après une longue année scolaire. En attendant, il est nécessaire de faire ce cri d’alarme lancé à un moment où la violence ne cesse de croître, non seulement à l’étranger, mais aussi en France.