Christelle KUIMI WANDJI est une camerounaise qui vit en Allemagne ; elle est chef d’entreprise icône de l’entrepreneuriat au féminin. Il y a quelques années, elle a créé une ligne d’articles appelée « LA PUISSANCE » (vêtements sportifs, tee-shirt, chaussure, casquette, etc.) L’équipe d’Afriksurseine l’a rencontrée et au cours d’un échange fructueux, elle nous a relaté quelques traits de son statut de femme entrepreneure.
Bonjour Madame Kuimi, nous sommes heureux de faire votre rencontre, nous savons que vous êtes très connue en Allemagne et partout en Europe, mais par cette interview, il y a ceux qui vont vous découvrir pour la première fois, pouvez-vous vous présenter à ceux-là ?
Je m’appelle Christelle Kuimi Wandji. Je suis une jeune entrepreneuse Camerounaise vivant en Allemagne et mère au foyer. Une femme qui se déploie dans l’action personnelle et qui cherche à être autonome. C’est dire que j’entre dans cette logique qui place la femme au cœur du développement de nos sociétés et qui souhaite donner un exemple à toute autre femme qui veut faire avancer le monde sur le plan positif contrairement à ceux qui pensent stigmatiser la femme comme des personnes faites pour la cuisine.
Nous savons aussi que pour être là où vous êtes, il faut beaucoup d’imaginations. C’est-à-dire en premier lieu beaucoup de diplômes issus des formations. Pouvez-vous nous dire quel a été votre parcours scolaire et professionnel
La formation que j’ai reçue a commencé dès le bas âge par mon papa qui m’a appris à être une femme indépendante et à savoir faire plusieurs choses à la fois. Alors il m’a rendu multi Tasking comme on dit en anglais. Mon père m’a appris le sens du devoir, pour lui, le travail est une valeur cardinale, chaque fois qu’il était à l’œuvre, je devais être à ses côtés et observer, par ce fait, je l’ai accompagné partout où il pouvait aller. Je devais être capable de construire des maisons en même temps que partir à l’école ou s’exercer comme couturière, parce qu’il me disait toujours celui qui est capable de faire plusieurs choses à la fois ne sera jamais chômeur. À l’école, nous vendions des friandises à la récréation et les samedis nous allions au marché de Bagangte pour vendre les produits alimentaires que nous avions récoltés des champs.
Ce qui m’a considérablement formé après l’obtention de mon baccalauréat. J’étais déjà formé dans l’activité commerciale. Le Bac m’ouvre les portes de l’Europe et j’ai la possibilité d’aller continuer mes études en Allemagne dans le domaine du marketing et du Management. Ma passion à cette époque est orientée vers la création de mode. Alors j’essaie d’aller dans ce sens-là en voulant étudier dans le design, n’ayant pas obtenu une place à l’université alors je décide de faire une formation dans le domaine du social, mais à la maison, je ne cesse de me perfectionner toute seule dans le domaine de création et de design, c’est là où je décide de créer la marque la puissance dont le nom a été l’inspiration d’histoire que j’ai vécue avec mon Papa qui décrivait la femme africaine comme la plus forte de la forêt.
Pourquoi avoir spécialement choisi ce domaine d’activité, on sait que très souvent, elle est dans la main mise des hommes d’affaires européennes ?
Généralement, tout ce qu’on voit en occident a une origine africaine lorsque qu’on fouille bien. De toute façon, je sais qu’on ne peut rien envier dans ce sens des affaires, nous avons les mêmes compétences, il fallait prouver au monde entier que l’Afrique est capable de bien plus que les Européens d’être sont propres maîtres.
Peut-on savoir les contraintes que vous avez eues sur le chemin de la création d’entreprise ?
Il faut beaucoup de sacrifice et de persévérance, mais le plus important est de croire en ses rêves. Les contraintes ne manqueront jamais, qui veut aller loin ménage sa monture, chaque fois qu’on a un obstacle, on le surmonte, s’il y a échec, on recommence, c’est une culture de la vie. Je demande à tous les jeunes dans les affaires de foncer et de toujours foncer, le bonheur est dans le pré.
On remarque généralement que lorsque les Africains se lancent dans ce genre d’activité, ils le font souvent à des prix très élevés. Est-ce le cas pour vos articles ?
Nous donnerons la possibilité à tous les Africains de toute catégorie de porter la marque leur marque que voici. Il est le résultat d’un grand travail de jour comme de nuit, c’est un travail ardent, bien condensé, de longue haleine, dont on met devant eux, c’est tout notre savoir, tout notre esprit, que nous voulons partager avec eux, que tout le monde y bénéficie. Nous invitons à diffuser ce savoir concret, physique et palpable partout où ils pourront. C’est l’identité africaine tout court pour une Afrique gagnante.
Par où commander vos articles ?
Nous avons des boutiques en Allemagne et bientôt, nous ferons dans la vente en ligne. Vous pouvez passer aussi vos commandes en nous écrivant par mail :
christellewandji96@yahoo.fr
Quelle conception avez-vous de l’entreprise ? Pour vous qu’est-ce qu’une entreprise ?
L’entreprise pour moi commence dès la maison le fait d’emballer les arachides et les sorties les vendre fait de vous un entrepreneur dans votre, mais l’entreprise aussi est une vision, il faut pouvoir évoluer, parce que la finalité de l’entreprise est de résoudre la condition humaine en donnant des emplois à ceux qui ne peuvent pas en créer et œuvrer pour le développement de sa localité, telles sont les ambitions qui ont toujours animé ma vie.