C’est un talentueux né. On serait même tenté de ne pas le présenter, car on ne saurait pas où commencer, il est incomparable. Sorti des Sans Visas, quartier Mozart comme on l’appelait autrefois à composer des chansons qui pouvaient être intitulées comme un hymne national. Toutes ses chansons sont des chefs d’œuvre. Pour le makossa Hervé NGUEBO est un colosse vocalement, C’est un chanteur qui donne du plaisir, un poète lyrique qui fait penser aux premières heures du Makossa, quand il chante le makossa, c’est un peu comme des chants religieux que l’on entend et qui adoucit les mœurs. La musique, c’est la langue des émotions.
Elle élève l’âme et lui donne des ailes, surtout lorsqu’elle se fait entendre dans les chants sacrés de l’église. Les thèmes que l’on retrouve dans la chanson sont donc l’amour, le partage, la recherche des chemins de la vérité et de la paix. Les paroles sont simples et le rythme sympathique. Disait Beethoven. Ces mots s’appliquent nettement à Hervé qui sait le rôle dans la société. Outre ses performances artistiques, c’est un homme pétri, gavé d’humanisme des pieds à la tête, poli et très ouvert, simple et attentif à la vie, poète dans l’âme et convaincu de faire la bonne musique.
Cet artiste impressionne quand il est sur scène, comme dit Armand Janot, il chante admirablement un guitariste surdoué comme Toguy a poussé et on espère qu’il fera l’usage de la guitare à son plus haut niveau. Le mois dernier il a célébré son anniversaire dans un mini concert privé très enjolivé où un parterre d’artistes select y était convié. Certains artistes se limitent à chanter, mais Hervé Nguebo a une nouvelle dimension autre qui séduit les mélomanes. Le fait de maîtriser un instrument de musique. La guitare avec laquelle il fait des choses merveilleuses l’a fait voyager dans le monde entier, souvent on ne sait plus si c’est le guitariste ou le chanteur qu’il faille admirer, puisqu’on risquerait de mentionner 22/20.