Mag-Afriksurseine-Mars-2024

SAMUEL ETO’O FILS ET DIDIER DROGBA, LA VRAIE COMPARAISON

Entre ETO’O et DROGBA, la rivalité a toujours existé. En même qu’ils incarnent la rivalité entre la Cote d’Ivoire et le Cameroun.  J’y reviendrai pour mettre en lumière ces deux pays ;   pour l’instant  parlons aujourd’hui du football et  de ces deux joueurs. C’est la grandeur de deux joueurs qui nous poussent à spéculer, mais parmi les grands, un est toujours plus grand. Et il est essentiel de l’accepter pour la beauté  du sport roi. Les ivoiriens auraient souhaité qu’Eto’o Fils naquît en Cote d’Ivoire, ils se seraient passés de leur Didier, mais comme ce ne fut pas le cas, ils lui ont donné une femme. Pour écrire ce papier, j’ai dû demander à trois spécialistes du football avant de tenir compte de mon opinion ; c’est la conclusion de ce résultat et mon analyse qui me guident  dans cet  avis sur ces deux joueurs qui ont marqué leur époque.

Parler de ces deux joueurs fait appel à la diversité de deux peuples qui s’accrochent sur tout pour se prévaloir. Le football reste une vertu, dans la vision commune, c’est un art fait pour divertir, c’est devenu un enjeu, matériel ce qui implique beaucoup d’investissement. Si Samuel et Didier sont deux grands amis, ce n’est pas le même cas chez nous les fans. Et ils ont l’obligation de le comprendre. Beaucoup ont sans cesse fait une comparaison entre Eto’o Fils et Didier Drogba. Les ivoiriens sont chauvins c’est connu ; ils peuvent dire qu’une pierre qui brille c’est de l’or et réussir à la vendre à un prix exorbitant. C’est ce qu’ils ont voulu faire avec Drogba, ça n’a pas toujours marché.  Eto’o avait accédé à un tel niveau de football, un tel sens du jeu, une agilité  qu’on avait l’impression parfois que c’est lui qui avait inventé ce sport.  Sur un terrain on dirait qu’il rédigeait lui-même ce qu’il va faire d’une seconde à l’autre, il était comme un romancier qui sur un terrain qui fabrique son histoire, l’homme entremêlait tous les gestes, il avait la poésie sur les pieds ;  il pouvait jouer en faisant chanter le public jusqu’au but,  ce  qu’il accomplissait sur le terrain , c’était le vrai art dans ses  oscillations alternatives, il créait,  innovait réinventait les styles de jeu pour son propre plaisir d’abord et pour le plaisir du public.  Il était fait pour cet  art du ballon, il l’avait rêvé et il  a réalisé son rêve.

Rapide, brillant, vif et intuitif, on avait parfois le sentiment d’assister, à autre chose qu’à du football comme si cette façon d’actionner une machine. concentré   la balle au pied, il  pensait le match alors qu’il est   en train de se jouer, c’est ainsi qu’il anticiper les gestes, il connaissait  évaluer les forces en présence  et savait quand il fallait marquer pour abattre le moral de ses adversaires. Eto’o dirigeait le match et le mettait dans une sonorité où tous les spectateurs s’abreuvaient du rythme, recréant son art dans une harmonie et une vision plus large que celle du football ordinaire au sens strict du terme. Eto’o était un créateur et comme tout créateur, sa création dépassait le cadre dans lequel on reconnaît tous les génies.

Par contre Drogba, a été aussi un joueur d’exception, mais pas comme Eto’o fils, ce n’était pas un architecte et comme il ne l’était pas, il ne pouvait pas changer l’issu d’un match comme Eto’o pouvait le faire. Il était lent et lourd, il détruisait et reconstruisait sa manière la progression d’une attaque, jouant à gauche comme à droite, devant comme derrière avec pour seul but de poursuivre le ballon sans intelligence réelle, et dans ces conditions, il lui arrivait même de s’égarer sur le stade, son jeu était incomplet.

 

Son nom reste dans les bouches tout simplement parce que la Cote d’Ivoire n’a jamais en tant que tel  eu,  un joueur de classe exceptionnelle comme Mbappé leppé, Roger Milla Thomas ou Etoo fils. C’est un football qui se bat. Et comme tout battant, elle  force de ce Côté, il faut les reconnaître. Sur le plan palmarès Etoo, est  incomparable, deux coupes de nation, trois champions League, quatre participations à la coupe du monde, une médaille olympique. Présidence de la fédération. Sur le terrain, Etoo était complet, il était en état de jouer même en 10 avec des avancées en 9. Dans une finale de champions League, il a joué en latéral droit, son accélération, sa célérité, ses dribbles et sa détente facilitaient  ses atouts dans un championnat pourtant difficile comme celui d’Espagne. Drogba son propre pays ne l’a pas accepté à la fédération.

Photo AFP

Il n’a explosé que lorsqu’il fallait tirer des penaltys, La seule chose qu’on peut reconnaître en Didier Drogba dont il  pouvait  supérieur à Eto’o, c’est son élégance, Didier aurait dû être un mannequin si un bon tailleur camerounais l’avait recruté. Il y a également son côté discipline, c’est un joueur qui est un modèle pour les autres. Il a été un grand joueur, mais ça ne suffit pas pour faire une légende, mais attend la Côte d’Ivoire accouchera un autre éléphanteau qui fera parler de lui dans le monde. Son seul avantage ce qu’il faisait jouer les autres contrairement à Etoo qui concentrait tout sur lui, mais c’est également parce qu’Eto’o était capable de bien faire tout seul contrairement à Didier qui cherchait des appuis. Par ailleurs, Eto’o est généreux, Didier semble-t-il est radin Eto’o est né dans un quartier populaire, il s’est battu et sa virtuosité comme son courage l’ont amené au firmament, Drogba a grandi dans l’opulence, il n’a pas eu le temps de développer l’instinct de survie, ce qui lui manque.

 

 Drogba est resté très mature, contrairement à Eto’o qui est resté jeune à l’intérieur de lui. Les deux furent des attaquants, l’un était maître de son corps. Didier Drogba avec toute sa grande musculature allait chercher le but, contrairement à Etoo que le but cherchait. Eto’o, c’est l’idole, Drogba, c’est la star. Eto’o, c’était l’intelligence et la sagacité, Drogba la pugnacité, l’un ne pouvait pas entrer dans la sphère de l’autre. Ce sont deux paysages qui ont donné au football africain le sens de la beauté. Et devant un match où on trouvait cent mille spectateurs, l’idole marquait le premier, et la star égalisait parce qu’il y avait eu une pression sur lui.

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