La décolonisation de la pensée et la justice épistémique en débat à l’université catholique d’Afrique centrale de Yaoundé au Cameroun. Du 10 au 15 juin prochain, le laboratoire EthicsLab organise une conférence sur la théorie des valeurs pour célébrer le 5 éme anniversaire du premier centre d’éthique en Afrique subsaharienne. EthicsLab a été lancé en mars 2019 avec une conférence internationale réunissant des universitaires de tout le continent africain et de la communauté universitaire mondiale.
La conférence du 5ème anniversaire est commanditée par le Centre d’éthique Edmond et Lilly Safra de l’ Université d’ Harvard et de l’Institut d’éthique des affaires de l’Université de Saint-Gall et organisée par d’éminents universitaires ; Brian Berkey de l’Université de Pennsylvanie ,Tim Meijers de l’Université de Leyde , Thierry Ngosso Ngosso de l’Université de Saint-Gall et Mpho Tshivhasé de l’Université de Pretoria. L’objectif est de réunir une fois de plus un large groupe d’universitaires d’Afrique et du reste du monde pour discuter de questions liées à la justice épistémique, mais aussi à l’éthique et à la politique. Théorie plus largement. Les objectifs centraux d’EthicsLab incluent le soutien aux universitaires africains travaillant sur les défis éthiques et de politique publique auxquels sont confrontés la région de l’Afrique centrale et le continent en général, augmentant ainsi la voix et l’influence des perspectives africaines dans la théorie morale et politique au niveau mondial.
La conférence vise à offrir aux universitaires du monde entier l’opportunité de dialoguer avec de nombreux chercheurs talentueux de tout le continent africain et vice versa. Il y a bien trop peu d’interactions de ce type, et la conférence représente l’un des moyens par lesquels EthicsLab vise à en faciliter davantage. La conférence de lancement en 2019 a lancé cet effort et a été un succès majeur à cet égard. Le plan ambitieux de la conférence est d’organiser 4 à 5 conférences principales, dont au moins deux par d’éminents universitaires africains, ainsi qu’une variété de panels organisés par des participants qui ont pris l’initiative de les construire (plutôt que directement par nous).
L’objectif est que chaque panel comprenne un nombre égal d’universitaires africains et non africains et soit organisé par au moins un universitaire africain et un universitaire non africain travaillant ensemble. L’espoir est que ce modèle d’organisation dispersé garantisse une représentation inclusive d’universitaires provenant de nombreuses zones géographiques, avec une gamme de perspectives et travaillant sur une grande variété de sujets.