La fille soleil s’est murée dans un silence depuis quelques mois, avant de réapparaître du côté de Malibu aux Etats-Unis, pays de l’oncle Sam. On n’y résiste pas quand on est de ce côté-là, on fait tout pour que les gens sachent, c’est le pays des rêves réalisés. Personne sur la terre n’ira aux états sans faire du bruit même en silence. La femme la plus célèbre du camerounais, a fait ce qu’elle espérait dans sa vie, les voyages. D’abord comme hôtesse puis comme compagne de notre métronome, avant que le ciel ne tombe sur sa tête. Elle se releva miraculeusement, devenant même un modèle de résilience. Comme si elle renaissait, l’intitulé de son livre, qui a pourtant bien marché. C’est un livre excellemment écrit comme un art de vivre, la poésie dans un livre romantique à l’allure d’un récit de vie, on pourrait dire que cette fille a eu une double vie, c’est pourquoi les Camerounais l’adorent, dans toute ses facettes, sans rancœur, elle a surmonté les épreuves et aller au sommet où elle réside.
Il faut des femmes comme celle-là pour nous montrer le tournant de la vie quand on peut tomber à la renverse. Elle est plus qu’intelligente désormais, une intelligente synthétique, qui lui permet de juger une affaire d’un seul coup d’œil, avec une mémoire en éveil dans cette curiosité infinie. C’est après tous ses problèmes qu’on a découvert sa finesse, elle possède un pouvoir de séduction très subtil ; la volonté est chez elle, une qualité qui s’intensifie, plus elle voit un obstacle, plus elle saute plus haut, une vitalité prodigieuse à revendre. Dans ces douleurs muettes, elle a montré qu’elle pouvait donner autre chose que la vie, et que la vie a mille couleurs. Chaque être est unique et personne d’autre ne peut le supprimer. Après ce fut l’hiver, un hiver ombrageux, elle réussit à son concours d’obstacles qui lui offrit une chance, elle se mit à écrire. Décembre sonnait à la porte, il faisait froid, il pleuvait sans mouiller le pavé, dandinant.
Les libellules ponctuaient le silence de leurs cris rauques. La route sentait la charogne ; les lapereaux s’activaient pour trouver nos dernières réserves avant que le fleuve de pleurs ne se déverse parce qu’elle s’en était tirée. Les bouches crispées dans la rue, la belle et jolie star demeura mobile et pugnace dans ce paysage glauque ; pour un dernier sursaut de vie, elle fit un tour à Malibu, direction Eldorado, peut-être, reviendra-t-elle à Paris où ses passionnés l’attendent avec anxiété.