Le premier grand nom féminin du football camerounais revient. Cette fille qui avait la poésie dans les pieds a été vomie quand elle voulu changer sa peau. Tous les prétendants étaient aux abois, moi compris, mais la paix est vite revenue, car on ne doit pas jeter la première pierre et surtout laisser la poudre qui nous brûle les yeux pour voir les yeux des autres. Si dans ce pays on mettait les défauts de chacun de nous dans un carrefour ou alors exposer le film de nos vies, il y aura ceux qui iront se renier.
J’ai confiance en notre capitaine qui marquait le but et qui donnait la joie à tous les camerounais, il faut aussi se souvenir de tous ces temps-là, reviens nous et montre nous tes vraies valeurs, le Cameroun t’aime. Je reçois l’un des visages de l’avenir puisqu’elle entraine les jeunes. La capitaine avait trois fois son âge tant elle est talentueuse et sans pitié pour le réel. C’est en fin de carrière qu’on a découvert les autres talents qu’elle incarnait si bien à profusion. Mais la volonté de l’homme est relativement faible pour consulter le schéma psychologique des êtres, c’est pourquoi nous retiendrons surtout ce qui nous a fait plaisir à savoir son coté but, cette fille adorait le Cameroun elle mettait les buts comme on fait l’amour.
Elle pénétrait les tréfonds et nous avons dansé quand elle marquait, son charisme masculin nous émerveillait et à présent elle est plus belle que la lune, je l’aime. Nul ne doit s’imaginer plus grand ou plus fort que cette nation qui nous abrite tous. Nous sommes là parce que les lions ou les lionnes sont. Bonne continuation capitaine et forme les jeunes à la relève pour une grande équipe. Tes buts nous manquent, tu es vraiment remarquable quand tu souris avec ta bonne humeur ; on attend ton recueil de nouvelles qui aura le lumineux pouvoir de remplir de vies les batteries de nos manques, et pour ceux qui se sentiraient désespérés dans la vie, écris leur une chanson avec tes pieds.