Le Salon International de l’entreprenariat féminin (SAEIF) va regrouper du 03 au 07 octobre à Douala les personnes et les associations dans l’idée de construire une plateforme pour la solidarité entre ses membres. La diaspora de la sous-région et les pays de la CEEAC vont participer aux travaux. Placé sous le thème « Les femmes entrepreneures africaines face aux enjeux de l’industrialisation dans le cadre de la ZLEAF et la relance économique post-Covid », la rencontre va servir d’opportunité aux travailleuses de plusieurs secteurs économiques. En présence des officiels des pays de l’Afrique centrale, les promotrices des PME et des entreprises de grande taille résidentes sur le continent et dans la diaspora, vont réfléchir sur les méthodes à employer pour rentabiliser leurs activités afin de contribuer au développement des États en situation de carence financière.
Il s’agira, semblablement, de promouvoir l’esprit de solidarité entre ces responsables des structures en accordant aux unes et aux autres des crédits pour financer leurs organisations. Dans un contexte marqué par la difficulté d’obtenir des fonds dans les banques, le SAEIF se présente comme une alternative pour la création des entreprises, la formation des investisseuses à l’effet d’augmenter leurs chiffres d’affaires et de construire des entreprises sur le long terme. « Si tu es une femme entrepreneure, ambitieuse et visionnaire, alors le SAEIF est le lieu par excellence pour nouer des accords stratégiques internationaux et augmenter ton carnet client ».
La description de ce rendez-vous d’affaires faite par celles qui l’ont initié, interpelle les femmes ambitieuses à souscrire à ses programmes. Pour amener les citoyennes à innover dans leur domaine et à créer les entreprises génératrices de revenus, les experts en économie, personnes ressources et les entrepreneuses qui ont du succès dans leurs domaines, vont entretenir l’auditoire sur les contours de l’entrepreneuriat. A ce volet économique, s’ajoute le rôle social que jouent ces femmes au sens de la lutte contre le chômage, la contribution à l’épanouissement des familles à travers les salaires et la collaboration étroite entre ses adhérentes répandues dans le monde.
