Par Majolie Laurette
Dans le cercle des poètes Alain Alfred Moutapam n’est pas un inconnu. juriste internationaliste de formation, il est aussi chercheur en diplomatie culturelle africaine. Enseignant, et poète par vocation, sa passion, ou alors son engouement pour la poésie remonte à sa tendre enfance et aux découvertes des poèmes des Maitres africains et d’ailleurs de cet art. ( Camara Laye, Sédar Senghor, Aimé Césaire, Birago Diop, David Diop, René Philombe, Verlaine, La Fontaine, etc.). D’où lui provient exactement cette passion ? Il ne puis le dire avec exactitude ; en revanche, il se dit qu’à son bas âge, il a toujours été habité.
Ce, dans sa façon d’être, de vivre et de dire le monde. Alain Alfred définit la Poésie, comme la sublimation de tout mode d’expression artistique. En d’autres termes, chaque fois qu’un art approxime, effleure, les sommets, les cimes de son art, il devient Poète…La Poésie se trouve donc être la plus haute, la plus belle, la plus authentique expression, du vrai, du beau, de l’étonnement, de l’émerveillement, pour ne pas dire, du raffinement. Dans « POESIE DU MONDE QUI VIENT, poèmes chantés, poèmes pleurés. » On retrouve l’abondance, la sonorité, ces traditions de la poésie qui ont engendré le meilleur et le pire, Alfred Moutapam les ressuscite. Dans ses textes, il y a cette tentative d’aérer, de multiplier le rythme, Alfred est comme Alfred de Vigny qui avait une banque de mots chers à la poésie classique, qui attendaient d’être usités à notre époque contemporaine, pour servir l’universel.
Aussi, on retrouve la grande cavalerie d’alexandrins bien frappés ; il faut faire une lecture éclairée de l’œuvre pour voir qu’il ne s’agit pas seulement d’un pastiche à la Senghor. Avec Alfred Moutapam, il faut s’attendre à une aventure de la poésie élégante. Beaucoup d’indices qui me poussent à le dire : le symbolisme dans certains poèmes, et ce surréalisme du poète, je dirai même du romantisme qui montre son tempérament en réserve. Sa poésie est donc davantage, quête de soi, essai de compréhension et d’expression du monde d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Elle est expression de joie et d’amertume, car la vie nous donne l’occasion de vivre des moments de bonheur et de tristesse que nous le voulions ou non. Elle est conciliation, en ceci qu’elle établit les ponts entre les peuples, pour plus de solidarité, de compréhension, d’échanges dans la connaissance objective de l’apport des uns et des autres, pour un monde plus équilibré et plus juste. Le dernier ouvrage : POÉSIE DU MONDE QUI VIENT est disponible, c’est un recueil de poèmes chantés et poèmes pleurés. Bravo mon cher poète Alain Alfred.