Évoquer le football camerounais, c’est s’immerger dans un univers à part, où la gouvernance semble échapper à toute logique terrestre. Alors que l’on croyait l’histoire close, voilà que de nouveaux rebondissements surgissent et qui bloquent tout ; même le Premier Ministre dans ses délibérations n’a pu obtenir la sérénité, sous l’emprise d’un seul homme qui piétine l’autorité ministérielle et les directives présidentielles. Laissez agir Eto’o Fils à sa guise… lorsque son moment viendra, tel un éclair dans la nuit, chacun de vous comprendra. N’oublions pas sa rencontre avec le président malgache, un homme tout aussi conquérant que lui. « Mon jeune frère, on ne donne pas sa renommée à autrui, on l’utilise pour son propre destin. Tu n’as pas bâti ta vie pour satisfaire d’autres, utilise ta notoriété à bon escient. » lui aurait-il dit. Les actes d’Eto’o Fils révèlent une intrépidité sans pareille dans notre pays.
C’est un titan qui se réveillera, et chacun percevra et comprendra un jour. Ses rencontres avec des figures politiques telles que les Weah qu’il a rencontré, Etienne Tshisekedi, Ibrahim Traoré, Ali Bongo, Ouattara j’en passe, ces président dont les noms résonnent comme des oracles, lui font avoir des incantations présidentielles. Eto’o Fils, a tissé des relations à l’échelle nationale et internationale, il oscille dangereusement entre jeu de pouvoir et vulnérabilité. Son influence, tel un spectre, s’étend et manipule les rouages du système, entre temps on va comprendre qu’il veut semer le chaos et l’incertitude.
Dans ce ballet d’ambitions démesurées, le football camerounais se retrouve pris en otage, piétiné par des querelles d’ego et des manœuvres politiques. Les soubresauts internes, marqués par des changements de staff technique et des contestations incessantes, témoignent de l’absence de leadership en l’absence d’un président épuisé. Le football malgré nos échecs est notre préféré, jadis source de fierté nationale, s’enlise dans un marasme où règnent les intérêts personnels. Eto’o Fils, symbole de cette lutte pour le pouvoir, veut qu’on ne parle que de lui, c’est pourquoi il étouffe les aspirations des jeunes talents, puisqu’il érige son autorité au détriment du bien-être de l’équipe nationale.
Dans ce climat délétère, la Fecafoot, engluée dans des querelles intestines, semble s’éloigner de sa mission première : promouvoir et développer le football camerounais. Face à cette dérive, il est urgent que le président intervienne pour restaurer la paix et la cohésion au sein du football camerounais puisqu’aucun ministre n’a pu le faire. Faute de quoi, ce pilier de l’identité nationale qu’est le football, risque de sombrer dans les abysses de l’oubli, et il emportera avec lui la frénésie de toute une nation. Et là il ne nous restera que de ramasser les pierres pour chasser les démons.
