Le 9 janvier 2024 marquera un tournant dans l’histoire de la Cinquième République, avec la nomination de Gabriel Attal en tant que Premier ministre, à seulement 34 ans. Cet événement témoigne de la volonté de la France de confier son destin à la jeunesse. Bien que l’évaluation du bilan de Macron depuis son élection soit encore en cours, il est indéniable que la France traverse une période de profond malaise, en particulier en ce qui concerne ses relations avec l’Afrique, marquées par l’héritage colonial. Cependant, dans un monde où la jeunesse est de plus en plus présente et influente, Emmanuel Macron prend des décisions historiques.
Il se positionne comme un président audacieux, un réformateur majeur, en particulier sur le plan économique. En nommant Gabriel Attal, Macron envoie un message clair à la France : son mandat a été fructueux et il est temps de poursuivre sur cette voie. Sa vision de l’avenir est centrée sur la jeunesse, qu’il considère comme le pilier sur lequel bâtir un avenir solide. Cette nomination marque un engagement ambitieux en ce sens. Le nouveau Premier ministre suscite en tout cas une grande appréciation de la part des Français, comme en témoigne sa première place, dépassant ainsi son prédécesseur.
Cette année promet d’être riche en événements, notamment avec les Jeux Olympiques, où la France présentera au monde deux visages fascinants et renouvelés. Lors de la passation de pouvoir, le nouveau Premier ministre, malgré sa jeunesse, a affiché une grande maturité et a exprimé son intention de mettre l’accent sur le travail. La jeunesse est une qualité appréciée, mais il est important de rester vigilant, car lorsqu’ils accèdent au pouvoir, les jeunes peuvent manquer d’expérience dans la gestion des affaires publiques. Ils ont tendance à réaliser leur vocation personnelle, mais parfois cela ne correspond pas toujours aux attentes de l’ensemble de la population. Il est donc possible que des moments difficiles se profilent pour la France, d’autant plus lorsque le poste de Premier ministre est utilisé comme un tremplin vers une candidature à la présidence, comme l’a averti Pompidou : « Faites attention lorsque quelqu’un accède à Matignon. »