Par Samuel Dieunedort Youmbi
Je ne prétends pas être un expert en renseignement, mais quelqu’un qui a passé trente ans en Occident et a milité pendant de longues années au Cameroun, peut avoir une vue d’ensemble de sa société parce que le militantisme nous permet d’entrer dans des officines et comprendre comment fonctionne les états. Ainsi, toutes mes rencontres et mes voyages m’ont permis d’avoir une expérience personnelle de la vie politique de mon pays. Le Cameroun est à un tournant de son histoire, une histoire qu’il connaît bien, car son attrait à l’échelle mondiale devrait nous inciter plus que jamais à aimer notre patrie.
Des personnes tapies dans l’ombre et par ailleurs aidées par nos stars essayent de manifester leur appétit pour les choses auxquelles elles n’ont pas qualité parce qu’elles ont acquis des nationalité étrangère. Ce que je vais révéler dans cet article constitue la première partie des informations que je souhaite partager chaque jour. Commençons par le fait qu’une branche de l’opposition radicale, soutenue par des entités étrangères, principalement en Occident, a infiltré la Fecafoot et est à l’œuvre. cela se voit avec leur position radicale. leur orgueil leur mépris de la hiérarchie leur grandiloquence.. Voilà leur première attitude l’arrogance, le radicalisme vivace. Une autre explication Nous sommes en année électorale, et l’Occident a décidé de renverser le régime de Yaoundé par tous les moyens.
Ils ont d’abord procédé en nommant des ambassadeurs et des diplomates, pour la plupart issus des services secrets. Ils ont infiltré le Cameroun par le biais d’autres voies non militaires, telles que les commerçants ou les touristes. Et comment veulent-elles procéder ? Par le football. Sachant que le football est la passion première des Camerounais, ces personnes ont infiltré les organes dirigeants de ce secteur pour mener leurs opérations. Leur stratégie consiste à créer des conflits constants, à diviser le pays en deux camps, à prolonger les disputes et à attiser la haine, pour finalement déclencher des conflits. L’Occident a tissé sa toile sur le football, il a prévu utiliser le football comme levier de déstabilisation du Cameroun. Ils ont choisi d’utiliser d’anciens footballeurs émérites à cette fin.
Ce n’est pas un hasard si nous avons récemment assisté à de nombreux matchs de gala utilisés comme plateforme de médiatisation. Une chose était à remarquer : l’omniprésence de des héros du football en contact directe avec les sommités de la politique occidentale. En Occident, lorsque le président se montre à vos côtés, cela signifie que vous avez déjà été visité par ses services. Les accords ont déjà été conclus. Soyez-en certains, 2025 verra l’émergence de candidats inattendus dans les dernières minutes. Il n’est pas encore temps de mener des chasses aux sorcières. Les Camerounais ayant opté pour la double nationalité ne devraient plus occuper des postes importants au Cameroun, car ils ont renié leur pays.
Généralement, en Occident, les gens recherchent la nationalité pour éviter les tracas administratifs, mais une star qui bénéficie d’une situation financière confortable et d’un statut privilégié n’a pas besoin de courir après une naturalisation. S’il le fait, c’est son choix, mais il ne devrait plus prendre position sur les affaires internes du Cameroun. Vous ne verrez pas un Argentin, un Brésilien ou un Uruguayen changer de nationalité ; notre changement de nationalité reflète notre complexe d’infériorité. La relation entre la France et l’Afrique n’a pas d’avenir. Nous savons qu’Il existe une cellule dormante de l’Occident au Cameroun, et le pays doit rester vigilant pour éviter toute division.
Nous alimentons la haine par le football. En 2017, lorsque Tombi a Roko Sidiki a dû quitter la Fecafoot, il a accepté humblement la décision en déclarant : « Pour l’intérêt supérieur de la nation, j’accepte le verdict ». Pourquoi le président de la Fecafoot actuel ne pourrait-il pas agir de même ? Il est désormais évident que l’affaire de la Fecafoot a été politisée et est devenue l’enjeu d’un cercle vicieux qui possède déjà son propre réseau. La cohésion sociale est menacée, la haine grandit, les jeunes s’arment, la tension monte, et cela n’émeut pas notre goaleador. Au contraire, il continue à défiler, à attirer l’attention sur lui, mais une chose est certaine : il portera le Cameroun sur ses épaules.
