Elle, c’est Josée Antoinette DEGUI. Elle portera les couleurs de la région de l’Est au prestigieux concours de Miss Cameroun. C’est une princesse de la petite contrée de Linté, un modeste village près de Yoko. En cette jeune fille resonne déjà une histoire qui fera écho : nous sommes à une époque marquée par le règne du peuple Mbamois en général, et des peuples Vutés et Tikar en particulier. On a toujours proclamé que la culture et l’art sont les véhicules de l’épanouissement des peuples, une affirmation qui trouve aujourd’hui sa confirmation avec l’émergence des beauté Mbamoise qui brillent à tous les niveaux.
À peine avons-nous commencé à célébrer Brenda, que Josée apparaît comme une étoile boréale qui illumine de toutes ses couleurs. Toutes ces jeunes femmes, bien préparées, bien formées, sont désormais capables de se distinguer en tant que valeur nationale et internationale. Josée Antoinette Degui, à première vue, incarne tous les critères attendus des concurrentes : la beauté, bien sûr, mais aussi une prestance qui ne manquera pas de faire sensation.
Son parcours et les combats qu’elle mène dans la société enrichissent sa personnalité et fascinent ceux qui la suivent. Deux Mbamoises représenteront deux places sur dix dans cette compétition, une performance à saluer. Être la plus belle de sa communauté est déjà une grande réussite, surtout dans un environnement aussi compétitif que sont le Centre et l’Est du Cameroun. Désormais, Josée aura pour objectif de faire rayonner la beauté camerounaise, tout en mettant en valeur les paysages et l’identité culturelle de sa région et surtout de son peuple d’origine les Vutés. Cette année, nos regards seront rivés sur nos écrans pour suivre de près ce concours qui marquera nos mémoires. Il faut dire merci à ces élites qui œuvrent sans relâche pour que les jeunes s’affirment, et nous voyons les résultats.
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