Il y avait de l’animation depuis quelques jours à Yoko, une effervescence particulière qui a enflammé les cœurs et égayé les regards. Pourquoi y avait-il tant d’animation qui a attiré tant de monde dans la rose des villes ? C’est parce que c’était le rendez-vous tant attendu de l’assemblée générale du COPADY, (comité de participation au développement de l’arrondissement de Yoko) présidée par le charismatique colonel Emile Bamkoui ; cette rencontre conjuguait avec le festival Mbam’Art qui manifestait également son assise culturel. Un double événement, une seule pierre qui a suscité un flot incessant de visiteurs. On a vu les rues de Yoko déborder de vie, comme imprégnées par une ambiance carnavalesque.
Parmi les personnalités éminentes présentes, nous avons l’honneur de compter le ministre de la communication, Réné Sadi, le député Saya, le Maire Annir, et bien d’autres figures de marque telles que la majesté Janvier Litsé, ancien vice-président de la Banque africaine de développement, et l’homme d’affaires James Onobiono. Tous réunis, témoins d’une union culturelle et sociale qui transcende les frontières. Mbam’Art, ce festival aux dimensions nationales, voire internationales, déploie chaque année son éclat avec une organisation sans faille. Mais plus que cela, il incarne un mouvement vers un développement ancré dans les racines culturelles.
Le peuple Mbamois aspire à un grand rayonnement culturel ; il veut insuffler un nouvel élan social et un dynamisme porteur d’espoir. Ce festival, organisé avec art rayonne bien au-delà de Yoko, attirant à lui les regards bienveillants de toute la région du grand Mbam. C’est une célébration ovationnée, un appel à la découverte et à la construction identitaire, où chaque participant contribue à tisser la trame d’un héritage commun. Cette année, l’histoire elle-même s’est érigé en témoin, honorant deux grands bâtisseurs à travers deux statues sculptées en la mémoire du professeur Gandji et le premier Maire de Yoko, Bairou Saidou. Un geste empreint de gratitude envers ceux qui ont forgé le destin de cette ville. Les festivités, loin de se limiter à un simple divertissement, ont été un spectacle grandiose, animé par des artistes incontournables tels que Arathy, Anelka le phénomène, Airkass et Yasmec.
Yoko émerge ainsi comme une destination touristique prisée ; ses routes se pavant peu à peu de goudron grâce à l’impulsion visionnaire du maire de la ville et surtout de sa majesté Litsé Janvier, désormais chef du village Mba’am. Ce festival, par son succès retentissant, plante les graines d’une culture profondément enracinée dans le sol fertile de Yoko. chacun peut se dire heureux de voir des milliers d’âmes, venues des quatre coins du pays, se rassembler pour quelques jours de réjouissances partagées. Le soir c’était Le dîner de gala, point d’orgue de ces festivités, était l’occasion de retrouvailles chaleureuses et de découvertes gastronomiques. Au-delà de l’effervescence palpable, il convient de saluer la vitalité remarquable de notre patrimoine culturel, qui enchante les observateurs venus d’ailleurs.
Les organisateurs méritent toute notre reconnaissance pour leur dévouement sans faille, avec ce qu’ils offrent chaque année comme vitrine éclatante de la richesse culturelle de notre région. Mbam’Art inspire les rêves de la jeunesse Mbamoise, parce qu’il apporte un grand divertissement et un grand rassemblement. Si la culture seule ne peut sauver le Mbam, elle demeure un puissant levier pour son développement, une source inépuisable d’énergies positives. Puis le soir vint. Je m’en souviens. Les nuits à Yoko ne s’achèvent que lorsque le soleil pointe timidement à l’horizon, et seul l’intervention des autorités, pourrait mettre un terme si c’est toujours comme autrefois, à la fin d’une soirée festive. C’est aussi cela la beauté d’un festival, une symphonie de rencontres enrichissantes, un hymne au tourisme et à la convivialité.