Pour 2025, je suis calme et confiante quant à l’avenir politique du pays. Comme tout bon parcours, on a envie de voir un bilan, de l’apprécier et de le parachever. Le bilan de l’Homme Lion est visible par tous et par toutes. C’est pourquoi, je suis confiante en l’avenir de mon pays. On n’apprend pas à un vieux singe comment monter sur un arbre ; il grimpe doucement et s’il y a des petits qui le suivent, et qu’il dégringole, ses petits le soutiendront afin qu’il se relève. Il y a le poids de la vie, il y a le poids de l’âge, mais aussi, il y a la force de l’âge, et la sagesse est une chance pour l’homme. C’est ici mon respect envers les ainés. Je respecte ceux qui ont vécu ; ils nous ont beaucoup donné. Ils auront beaucoup à nous transmettre leur expérience. J’ai entendu quelque part comment ça chuchotait, « jusqu’ici, il continue à servir le pays que Dieu lui a confié », moi aussi, je continuerai sans relâche à le servir à n’importe quel moment. C’est une question de volonté, d’endurance, de courage et d’abnégation. L’évidence est là. Nous sommes dans le monde concret, juste et vrai, chaque date est une date importante. Je sais qui soutenir, je sais comment gagner avec celui que je soutiens. On ne peut pas passer de l’autre côté du miroir quand le miroir nous donne un beau reflet. Se préparer à gagner est une tradition chez nous, car la politique se présente comme une bataille d’idées. Pour convaincre, il faut avoir des idées. Des idées fortes. La politique n’est pas un déchirement, c’est un apprentissage. Il est nécessaire de l’apprendre, et quand on l’a apprise, il faut la pratiquer avec beaucoup d’exemplarité, mais aussi beaucoup de nuance. Il faut nuancer en politique, parce que ce n’est pas une science exacte, mais on ne peut pas se murer, car elle est faite pour ceux qui ont de l’audace. J’ai toujours pensé que la politique, c’est pour servir.
Faire la politique, c’est consacrer sa vie pour les autres, c’est son temps qui s’effiloche, celui qui fait la politique a l’obligation de la faire, toujours la faire, sans rien attendre. C’est une vie de spiritualité, car on fait appel à son moi intérieur pour prendre de bonnes décisions. Il faut savoir s’entourer, trouver des complémentaires. Il faut occuper tous les terrains même ceux qui ne sont pas les siens, non pas pour s’accaparer du pouvoir, mais, pour connaître la réalité par cœur. En 2025, le cœur sera ouvert. Le regard sera sobre, les pieds alertes. 2025 se fera sur le terrain…Le terrain des idées, le terrain social, le terrain économique, le terrain aplani, et le terrain à conquérir. 2025 sera un terrain romantique, précis, 2025 sera une réponse concrète à notre rêve de séjourner dans la sphère politique au cœur même de la victoire. Pour moi, la politique n’est pas un amour de circonstance, c’est un amour de conviction. Nous n’avons pas la capacité de détruire ce qu’on aime, on l’embellit. On la reconstruit s’il y a des défaillances. C’est pourquoi je me suis engagée en politique, je ne me lève jamais contre un choix qui n’est pas le mien, « je m’engage » comme disait le grand frère Ayissi le Duc. Mais il n’y a pas d’acquis, parce qu’il est nécessaire d’aller sur le terrain et convaincre. Je sais que des hommes et des femmes partout au Cameroun nous attendent. j’ai ma force. Je ne connais pas celle des autres, mais ma force est inépuisable. Je suis déterminée, plus est dur le combat, plus il faut continuer. C’est là où réside ma force morale qui implique le respect des autres. La politique m’a fait comprendre que c’est le premier terrain qui fait gagner, c’est là on démontre son sens du devoir, où l’on fait ce que l’on a à faire sans rien attendre, là où j’insiste. On doit servir, c’est la première valeur : servir.
C’est le terrain de construction du vivre-ensemble, la politique n’est pas là pour séparer les hommes, elle est là pour construire une maison, une grande maison où chacun aura sa chambre puis sortir au salon et aller à la cour s’amuser avec les autres. C’est ma force, vivre ensemble, discuter, se chamailler, sans jamais haïr. Beaucoup de Camerounais y pensent. Voilà mon idée pour 2025 que Dieu nous accorde sa grâce, 2025 est encore loin, mais je la vois toute proche, car j’entends les cris des enfants de ce pays, les cris de détresse comme les cris de joie. Le silence de ces personnalités et ses murmures d’hommes. Allons ! Allons donc en 2025.