Mag-Afriksurseine-Mars-2024

SIX VOLLEYEUSES CAMEROUNAISES OBTIENNENT LE BALLON D’OR

À quelques jours de l’ouverture des Jeux Olympiques, l’attention des médias nationaux et internationaux est captée par une affaire singulière, celle de six joueuses de volleyball camerounaises enceintes, dit-on, par leurs encadreurs, ces lionnes indomptables. Elles sont jeunes, athlétiques et d’une beauté saisissante, nourrissant toutes un rêve : participer aux Jeux Olympiques, une promesse désormais brisée par la réalité de leurs ventres ronds, qui protègent des vies en devenir. Les volleyeuses camerounaises, depuis des années, ont parcouru l’Afrique en quête de médailles et de coupes, prouvant maintes fois leur détermination à gagner. Quand les Camerounaises décident de briller lors d’un événement d’envergure comme les Jeux Olympiques, elles sont prêtes à tout, je dis bien à tout.

Cette fois, il y a les Jeux et cela se passe à Paris, ville lumière. Cette ville qui n’est jamais en reste lorsqu’il s’agit de mystères. Et cette fois encore, ce mystère semble ajouter une touche mythique à cette saga sportive. Aujourd’hui, les jeunes dames prêtes à tout sacrifier pour un ticket aux Jeux doivent naviguer dans des eaux troubles, où leurs encadreurs les attendent non pas sur les terrains de jeu, mais sur un autre champ sportif et romantique : le terrain des lits érotiques. Tout s’est joué là-bas, leur destin même, car dans la tête des basketteuses, beaucoup savent qu’elles ne reviendront pas. Comme on dit souvent chez nous, elles ont décroché le ballon d’or, qu’elles affichent ouvertement. En cette saison des pluies, l’hiver camerounais mord la peau, et il faut des jeunes filles pour l’adoucir.

D’abord un mot sur les volleyeuses camerounaises. Les volleyeuses camerounaises, icônes dès leur entrée en jeu, incarnent la grâce et la beauté. Elles ne sont pas comme les footballeuses, souvent dénuées de charme ; ici, nous avons affaire à des jeunes femmes qui savent représenter l’image de la féminité. Leur carrière sportive leur confère une allure spectaculaire, toujours décrites comme glamour et sensuelles. Elles se démarquent des autres sportives, basketteuses et handballeuses incluses. Cette élégance, ce raffinement, sont souvent exploités par leurs encadreurs. Pour rejoindre ces équipes, le talent seul ne suffit pas ; il faut aussi offrir ce qu’on a de plus intime.

Ces jeunes femmes coûtent cher, de par leur valeur présente et future, et leurs encadreurs cherchent à dominer cet aspect. La musique n’échappe pas à cette règle silencieuse, tout comme le sport, où cela perdure depuis des années. Je tiens à préciser que souvent, ce sont les filles elles-mêmes qui prennent les devants ; elles font tout pour séduire leurs encadreurs, qui les promènent en voitures de luxe et les emmènent dîner après les entraînements. Les encadreurs, sportifs à l’esprit retors et malicieux, en profitent. Revenons aux six jeunes femmes, ou plutôt cinq, l’une ayant tenté un avortement.

Certaines nous ont parlé de chantage pour être sélectionnées ou voyager pour des compétitions mineures, où il était facile pour un encadreur de décréter : « C’est avec toi que je dors ce soir. » Pendant les compétitions, les chambres étaient partagées en couples, et on entendait dans les chambres les jeunes filles gémir : « Parle-moi », « Dis-moi quelque chose », « Classe-moi demain ». On leur avait promis qu’une fois en France, une sage-femme les retiendrait pour bénéficier des conditions d’accouchement du système social français. Naïves, elles sont tombées dans le panneau, sans dénoncer leurs engrosseurs. Deux d’entre elles attendent un enfant du même père.

Tandis que le scandale fait la une, les filles continuent d’appeler leurs hommes, de les retrouver pour « renforcer » l’enfant. Elles restent avant tout des femmes, avec une vie privée à mener, mais dans le monde sportif, l’encadreur fait figure de maître face à son élève. C’est un scandale qu’il faut dénoncer pour protéger les sportives. Ces jeunes femmes ont le talent, elles aspirent à aller loin, mais se heurtent à des pressions qui les obligent à passer par le lit de leurs encadreurs. Il faut protéger le talent, il faut protéger la jeunesse. Il s’agit d’établir des comités indépendants composés de membres non affiliés au milieu sportif direct, incluant des psychologues, des travailleurs sociaux, des juristes et des représentants des athlètes.

Leur fonction sera de superviser et enquêter sur les pratiques au sein des équipes sportives. Il faut assurer la transparence dans les sélections et les conditions de travail des sportives. Les autorités doivent agir. En mettant en place ces mesures, nous pouvons créer un environnement sportif plus sûr et plus respectueux pour toutes les athlètes, leur permettant de se concentrer sur leurs performances sans craindre d’être exploitées ou abusées. Nous ne pouvons pas continuer comme si les dieux étaient morts. Le Cameroun, en pleine déliquescence, doit se réveiller et protéger ses enfants. On ne peut pas nous museler pour cela.

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