Dans la cour du Bikutsi au niveau du Cameroun, on rencontre Amourel ce jeune et beau artiste qui depuis bientôt une décennie est un chanteur a fait ses preuves éclatantes et appréciables. C’est véritablement en 2010, que cet oiseau de la muse v orne le ciel musical de notre paysage musical. Ses premiers pas, bien que modestes, n’annonçaient que l’ébauche de son ascension. Déjà deux tubes, dans lesquels il transperce les scènes à chaque concert à Yaoundé, et d’autres recoins où il est amené à se produire. Ndomba Mezik, son œuvre la plus récente, est un chef-d’oeuvre dont on parlera parce que dans ces chansons, sa puissante voix, tisse et impose ses harmonies dans l’étoffe d’un monde où les voix sont nombreuses.
Depuis son plus jeune âge, Amourel s’est épris de chant, d’abord dans le coeur sacré des chorales, avant de s’aventurer dans les arènes modernes de la musique. Quand on l’écoute chanter on dirait que ça voix est sculptée dans les conservatoires, ou qu’elle semble bénie par les muses elles-mêmes. C’est d’abord comme danseur émérite sur scène que j’ai reconnu Amourel, c’est un danseur émérite. Chaque mouvement d’Amourel sur scène est une ode à la beauté, qui laisse ses admirateurs en extase.
La vie, toutefois, tisse aussi des ombres parmi les lumières. Des épreuves familiales viennent assombrir l’a fait ajourner certains spectacles en occident, la douleur était d’ailleurs si dure qu’il s’est un peu éloigné momentanément du monde de la musique. Mais aujourd’hui tel un phénix, Amourel renaît de ses cendres, plus ardent que jamais, prêt à embrasser à nouveau son destin. Il retrouve la scène, et souhaite reconquérir le monde. Et comme nous le savons, Ndomba Mezik, sa dernière symphonie, résonne comme un appel qui attire les âmes dans un voyage au-delà des frontières du temps. Ses chansons, « Héritage et Milang y Eding », promettent de graver son nom dans le marbre de l’éternité.
Amourel, loin d’être l’ombre de ses premiers succès, se dresse en 2024, renaissant avec un nouvel opus, qui va embrasser l’esprit indompté du Bikutsi. Entouré de fidèles compagnons de route, il se prépare à dévoiler la plénitude de son art. Ce recul, loin d’être une défaite, fut un pèlerinage intérieur, une quête pour forger l’invincible armure de son talent. Ainsi, sous le regard modeste et humble, Amourel s’avance, porteur de rêves et de mélodies, prêt à inscrire son histoire dans le grand livre de la musique camerounaise.