Ce n’était pas la grande effervescence hier à Paris, comme dans le reste de la France, à l’occasion de la fête du 14 juillet. L’animation musicale était limitée par des maigres concerts moins vivant. On avait l’impression qu’on animait un la disparition d’un homme célèbre. Quelques rares touristes et la petite foule présente était crispée. Pas de fêtards à châtelet comme tous les 14 juillet. Les gouvernements encore sous le choc des casses, suite au décès de Nahel, a préféré contenir la population chez elle, afin d’éviter d’autres éventuelles émeutes. Le 14 juillet très souvent marqué par des fêtes populaires, les kermesse euphorique de tout genre, a Paris, a limité ses activités au profit d’un calme assez retentissant. Chaque année, le 14 juillet est un événement de grandes émotions, de bouillonnement de frénésie à l’excitation, qui se déroule autour d’un lieu mythique : la Tour Eiffel, il y a le feu d’artifice qui est le moment le plus attendu de la fête nationale.
Il rassemble des milliers de personnes sur le Champ-de-Mars venues de partout. Un public qui vient regarder le défilé puis ira assister au grand show qui se déroule au pied de la Tour Eiffel. C’est blotti chez elle devant la télé que les Parisiens ont regardée la grande parade prisée. Avec la crise ukrainienne, on a l’impression que la vie normale a pris un coup économique assez considérable. Pas les grands feux d’artifices tant attendus, pas de manifestation populaire habituelle, excepté ces quelques concerts avec un public observé à la loupe. Il était facile de comprendre que l’affaire Nahel était encore dans les esprits. Une ambiance surveillée depuis la veille dans tous les quartiers connus pour sa harangue. L’assassinat du jeune adolescent a pendant un moment, fait oublier les crises politiques, économiques, sécuritaires ; il fallait être prudent devant un public incertain et dubitatif. Un défilé cependant haut en couleur avec la présence du couple Macron et du Premier ministre indien. Elle est passée la fête du 14 juillet, difficile de dire pourquoi on pensait si fort à ce jour depuis quelques mois.