Alors que l’on s’attendait à un désengagement progressif de la France sur le continent, notamment en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, Paris réaffirme son influence avec force. La récente visite du président angolais Joao Lourenço, du 16 au 18 janvier dernier, en est une illustration frappante. Ce déplacement officiel a ravivé l’espoir d’un renouveau dans les relations entre la France et l’Afrique, témoignant d’une volonté mutuelle de renforcer les échanges économiques et diplomatiques.
L’Angola n’est pas un pays anodin sur l’échiquier africain. Son dynamisme économique, porté par des décennies d’exploitation pétrolière, lui confère une stature singulière. Malgré les affres d’une guerre civile qui a marqué son histoire, le pays a su se relever et affiche aujourd’hui des indices de développement surpassant parfois ceux de nations longtemps préservées des conflits. Ce rapprochement entre Paris et Luanda s’inscrit dans une dynamique amorcée dès mars 2023, lorsque le président Emmanuel Macron s’était rendu dans la capitale angolaise.
La visite actuelle du président Lourenço apparaît ainsi comme la continuité logique de cette initiative, consolidant un dialogue stratégique entre les deux nations. L’événement, marqué par la présence d’un impressionnant parterre d’hommes d’affaires et de décideurs, laisse entrevoir un avenir prometteur pour les investissements en Angola. Il ne fait aucun doute que ce pays, au potentiel immense, bénéficiera dans les prochaines années d’un afflux de capitaux et de partenariats renforcés, contribuant ainsi à asseoir sa place parmi les économies les plus dynamiques du continent.