Depuis son accession au pouvoir, le dirigeant congolais n’a cessé de parcourir le monde, en quête de paix pour la région du Kivu. Cette démarche souligne son statut d’homme de paix. La semaine dernière, en visite en France, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a renouvelé ses appels à Emmanuel Macron pour qu’il joue un rôle d’arbitre dans le conflit qui ravage son pays. Le Rwanda, en plein développement, pillerait les richesses congolaises par le biais d’une guerre interminable. Ce conflit semble être la conséquence directe des génocides fomentés par les puissances occidentales autrefois, qui visait à déstabiliser la région.
Le Congo, terre d’abondance minérale, est depuis des siècles le théâtre de violences incessantes, qui force des milliers de personnes à l’exode. L’ancien président Kabila avait prédit une guerre longue et tenace, en assurant que le petit Rwanda ne pouvait rien contre le grand Congo. Pourtant, aujourd’hui, c’est Paul Kagame qui est perçu comme le maître de l’Afrique. Dans un contexte toujours troublé, Félix Tshisekedi a exprimé sa satisfaction après sa rencontre avec le président français, espérant que des sanctions internationales viendront renforcer ses perspectives.
Mais cette solution est-elle vraiment efficace ? Le Congo, géant au cœur de l’Afrique, ne pourrait-il pas prendre en main son destin et se défendre par ses propres moyens ? Il est clair que Félix Tshisekedi aspire à la paix plutôt qu’à la guerre. Conscient des répercussions à long terme des conflits armés, il privilégie les voies diplomatiques pour résoudre les crises. Son engagement pour la paix témoigne d’une vision à long terme pour son pays, où la diplomatie et la coopération internationale sont les clés d’un avenir plus serein.