Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche suscite l’émerveillement du monde entier. Ce retour éclaire de multiples facettes de sa personnalité, révélant, avant tout, un homme d’une intelligence remarquable. C’est cette intelligence qui l’a porté au sommet de la hiérarchie politique et économique. Trump est un homme de pragmatisme, dont les promesses ne restent jamais en suspens : il dit ce qu’il fera, et il fait ce qu’il a dit. Sa réussite démontre les ambitions silencieuses de bien des influenceurs, une réussite qu’ils invoquent sans jamais la nommer. C’est que vient d’accomplir Donald Trump. C’est, cela, un homme d’exception.
Dans l’arène économique, il a prouvé sa maîtrise par ses nombreuses entreprises créées par lui-même. Sur le plan politique, il a démontré une compréhension aiguë du peuple américain, forgeant une confiance en soi indéniable. Ses ouvrages, ses interventions télévisées, et ses médias sont devenus des références pour les experts de tous horizons, des sources de savoir inépuisables. Toutefois, en politique, l’expérience ne garantit pas la maîtrise, et il semble que les tumultes de son premier mandat l’aient assagi. Peut-être verra-t-on désormais un Trump plus mesuré dans ses mots, conscient que la politique n’est jamais une science exacte.
Son parcours, en tout cas, est inscrit dans le destin unique de ce siècle. L’Amérique, nation d’exception, s’apprête peut-être à accueillir à nouveau cet homme au destin singulier. Quant à Kamala Harris, son échec repose sur trois raisons majeures à mon avis. Premièrement, le peuple américain n’est peut-être pas encore prêt à élire une femme à la présidence, ancrant dans ses attentes une certaine tradition. Deuxièmement, elle est entrée tardivement dans la course présidentielle ; si elle avait pu se lancer plus tôt, elle aurait certainement eu l’avantage sur le plan médiatique. Enfin, elle n’a pas pu conquérir pleinement le vote de l’électorat afro-américain.
En tant qu’ancienne procureure, elle est associée, malgré elle, au système carcéral qui touche de manière disproportionnée les hommes de couleur. Cette fracture entre son passé et cet électorat a pesé lourd. À bien des égards, Trump revient comme Poutine était revenu, et ces deux figures majeures redéfinissent l’équilibre mondial. La diplomatie internationale entre ainsi dans une ère nouvelle, marquée par des enjeux brûlants et des interactions inévitables entre ces acteurs puissants. Les mois à venir s’annoncent captivants et chargés, avec des répercussions globales qui retiendront l’attention du monde entier.