L’amour au rationnel.
Comprendre et se comprendre en amour, un essai qui déplace les vieux clichés oxydés, les stéréotypes, et qui ouvre la porte à ceux qui semblaient le fermer à certaines personnes. Elle invite l’homme africain à tourner le regard, un nouveau regard dans son espace des relations amoureuses. Dans une écriture d’une grande sobriété, elle se propose de donner à cet essai un élan fantastique. Le continent africain a des racines solides en amour, c’est un continent qui vit comme dans une sorte de solidarité amoureuse. A un carrefour où deux amoureux se rencontrent voisins de surcroit, ils sont des voisins, une histoire peut naitre et il faut l’accepter. D’où une certaine liberté qui nous caractérise d’aimer la personne qui nous aime à fond en coupant le cordon ombilical, si celui-ci est trop long. Ainsi dit, Cécile Micca a créé un espoir dans l’esprit des amoureux ; les gens ont entendu ce qu’ils espéraient entendre, cette fois publiquement. Un nouveau livre d’amour, c’est comme donner naissance à un enfant.
Quel est le regard d’une mère sur son enfant qui vient de naître ?
Un regard d’affection. Ce livre est l’avenir littéraire de Cécile. Il mérite qu’on le prenne très au sérieux surtout quand désormais l’amour s’enseigne autrement en utilisant les signes de paix ; avec les livres et les roses. Il est certain que des forces nouvelles se préparent, librement, assidûment, comme une sève qui monte. Voilà Cécile Micca dans le rayonnement d’une nouvelle humanité : l’amour et encore l’amour. Le vrai amour qui nous aidera à faire face à ces tristesses dont notre monde actuel est menacé. Les hommes et les femmes n’auront plus besoin de se cacher dans leur maison pour faire l’amour. L’amour est enfin là, c’était un destin, un vrai destin. Que l’amour entre dans son destin et que ce destin devienne amour. Un livre écrit comme un traité devant des hommes qui s’étaient mis des barrières. Dans une société en mutation, l’amour a un destin.
Ce destin est devant nous.
Au lieu d’évoluer dans le cafouillage, il faut laisser la symbiose entre l’homme et la femme éclater. Il ne s’agit pas d’un sadisme si on regarde un prêtre avec les yeux doux, et que celui-ci vous fasse un baiser public en vous croquant la langue. C’est une possibilité, mais plus encore une volonté de communication et de fusion extrême. L’amour est à ce prix. Chaque écrivaine nous révèle et nous montre parfois des chemins inattendus dans son style de langage. Au gré de ses inspirations, Cécile Micca a des imaginations étonnantes, pourtant réelles.
L’écriture dans l’acte amoureux.
C’est ça la vérité sur l’écriture qui est aussi un acte d’amour. Cécile a commencé très tôt l’écriture. C’est à 22 ans qu’elle a donnés le ton par des articles et chroniques qui restent toujours dans les mémoires de ses lecteurs, c’est parce qu’elle était poussée par une vocation subite d’écrivaine désireuse de trouver une place importante dans l’espace littéraire, l’écrivaine en tout cas y fit sensation et remporta même un prix avec son livre « Mbalmayo terre de grâce ». Par une quasi-perfection, elle revint avec Destin d’Amour publié aux éditions Panthéon à Paris. Le décor se fait alors à la fois grandiose et exotique, car il s’agit d’un paysage de sensiblerie amoureuse où l’amour se laisse aller à des goût de mots pittoresques et rares qui annoncent une ample méditation lyrique empreinte de solennité amoureuse.
