Dans la masse des abonnés du numérique, les pirates s’activent au milieu des internautes pour provoquer un dysfonctionnement afin de tirer profit par la fraude. Les chiffres alarment. Au quotidien, les utilisateurs lancent l’alerte à propos des comptes piratés. Les cybercriminels à l’œuvre manigancent pour arnaquer les contacts de leurs victimes en faignant d’être les propriétaires des adresses trafiquées. Les fraudeurs filtrent les portefeuilles électroniques, décèlent les codes pour avoir accès au pécule. Les plus redoutables s’attaquent aux gigantesques structures et aux institutions. On pénètre le système informatique de la cible pour accéder aux données secrètes afin d’accomplir la sale besogne. L’argent et les informations sensibles sont visés. Le journal Jeune Afrique dans sa parution du 18 mars 2022, évoque le lourd bilan financier des États en proie aux menaces des cybercriminels.
‘’En 2016, la cybercriminalité a coûté 36 millions de dollars à l’économie kényane, 573 millions à l’économie sud-africaine et 500 millions à l’économie nigériane’’. Un manque à gagner considérable. Les cybercriminels travaillent en chaîne, chaque maillon mène une mission précise afin de permettre à la bande de viser une cible précise pour l’arnaquer. Les documents frauduleux (visa, passeport, diplôme, facture, etc.), obtenus à base d’un montage numérique, servent aux adeptes de la falsification bien que conscients de la rigueur de la loi en matière de « faux et usage de faux ». ‘’ Les cyberattaques n’épargnent personne. Au sein des puissantes entreprises les cybercriminels ciblent les services les plus exposés et utilisent volontiers la vulnérabilité de l’une des branches pour prendre le contrôle de l’ensemble des réseaux’. Précise Jeune Afrique. Toutefois, le média propose la solution à savoir ‘’Bâtir un écosystème sécurisé à l’ère de la numérisation d’un monde stratégique, critique et sensible et donc une haute priorité pour les États africains’’.