Mag-Afriksurseine-Mars-2024

CELEBRATION DE VIE DU PATRIARCHE MBEU-SA’A NGONG NANSI SAMUEL

Vendredi dernier, jour empreint  de solennité et de recueillement,  une grande famille était rassemblée  dans l’écrin de la capitale française pour rendre un dernier hommage à leur père, le  patriarche Mbeu-Sa’a Ngong Nansi Samuel, dont l’âme s’est élevée vers les cieux après une lutte acharnée contre une longue maladie. Deux mois se sont écoulés depuis ce triste adieu, et pourtant, la peine et le vide laissés par son départ semblent encore palpables dans les cœurs de tous ceux qui l’ont connu et aimé. Né il y a quatre-vingts printemps à Balengou Kassang, le patriarche Nansi fut un homme de foi, élevé dans la lumière de la chrétienté.

 

 Comme nous l’avons dit autrefois, il était  entouré de l’affection sincère de ses frères et sœurs. Sa vie fut un témoignage de dignité et de sobriété, des qualités qui jamais ne l’ont quitté, même face aux tempêtes de l’existence. Dès sa jeunesse, il se distingua par son ardeur au travail et un parcours académique remarquable qui lui ont ouvert  la voie à une carrière diversifiée et fructueuse.

Engagé dès 1963 dans le secteur du transit, sa rigueur et son intégrité firent rapidement de lui un homme respecté et estimé au sein de chaque entreprise qu’il honorait de sa présence. Que ce soit à Transcap Cameroun, à la Socopao, ou à la SDV Cameroun, il s’était imposé  comme un chef  éclairé, dont l’organisation impeccable et la capacité à innover furent toujours saluées avec faste.

Au-delà des réalisations professionnelles, le patriarche Nansi Samuel  fut un chef de famille exemplaire, un homme  de sagesse pour ses vingt-trois enfants. À eux, il a transmis les valeurs de diligence, d’intégrité et de respect qui lui étaient chères, les préparant à des vies de succès et d’honneur, ici au Cameroun et au-delà, et surtout, dans le  lointain occident. En cette veillée de prière du vendredi, ses proches, ses amis, ses anciens collègues, ainsi que la communauté portuaire où il fut si actif, se sont unis  pour célébrer sa vie et ses souvenirs.

La tristesse de son absence est immense, mais elle est surpassée par la gratitude pour les leçons qu’il  a laissées et par la fierté  qu’ont ses enfants et petits enfants pour avoir marché à ses côtés. Ce fut donc une grande soirée de recueillement,  teintée  de chants et de danses ;  ceux qui étaient là, sont venus  dans le respect et la mélancolie, rendre hommage à un patriarche, dont l’existence fut une véritable leçon de vie.

 

Son arbre généalogique s’est étoffé au fil des décennies, enraciné par ses enfants et foisonnant de nombreux petits-fils, fruit de sa générosité et de son amour sans borne. Bien que marqué par la maladie ces dernières années, son départ si précipité demeure encore une énigme douloureuse pour tous. Ceux qui ont eu la chance de croiser sa route témoigneront de son affabilité naturelle, de sa lucidité et de sa générosité sans faille, ancrées dans des valeurs humanistes profondes. C’est un grand homme qui a été honoré ce  vendredi :  un homme de convictions solides, un homme au grand cœur, guidé par des principes de succès. Il est essentiel de souligner son rôle majeur dans la fondation de grandes entreprises de transit,  par son expertise à leur épanouissement et à leur prestige.

 

Par son action, il a laissé une trace ineffaçable  dans le développement économique du secteur portuaire, une réalisation qui lui tenait à cœur et qui mérite d’être célébrée. Il a œuvré sur cette terre comme s’il était en mission divine. Une mission qu’il confie désormais à ses nombreux enfants comme un sacerdoce et un devoir de perpétuer les standards élevés de qualité et d’excellence qu’il a établis. Il était resté  fidèle à ses croyances chrétiennes du premier jusqu’au dernier jour, sa veillée funéraire fut un rassemblement de diverses confessions, un témoignage de sa capacité à unir au-delà des différences. C’était également un homme de tradition, un sage qui savait que la grande sagesse réside d’abord  dans la connaissance des pratiques ancestrales, où il a forgé son caractère  rigoureux et d’intégrité.

En ce vendredi de recueillement,  comme a dit l’un de ses fils Yorick, toute  la famille était présente, dans l’amertume , mais dans la joie d’un père qui  a accompli sa mission. Comme pour dire,  point de larmes mais une célébration de la vie d’un homme qui a semé la joie partout où il allait. Face à cette absence désormais éternelle, nous confions son âme à Dieu, avançant avec la certitude que ses souvenirs  nous guident. En partant, il nous laisse un grand devoir, une mémoire que nous continuerons d’honorer. Pour tout ce qu’il a été et pour tout le bien qu’il a accompli parmi nous, nous disons au revoir, père Samuel.

Son village Balengou pleure la perte de l’un de ses fils les plus illustres, un homme de paix qui a su vivre sans jamais faillir. Nous prions pour que le patriarche Mbeu-Sa’a Ngong Nansi Samuel trouve la paix éternelle et que Dieu, dans sa miséricorde infinie, l’accueille dans son royaume céleste. Sa mémoire restera à jamais gravée dans nos cœurs, comme une lumière, d’amour et de dévouement. Que son âme repose en paix. La famille a perdu un père bienveillant, un père aimant, un conseiller attentif, un ami de tous les instants, un honnête homme que l’Éternel avait donné, et que l’Éternel a repris ; que le nom de l’Éternel soit béni.

 

 

 

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