Mag-Afriksurseine-Mars-2024

Afrique enchaînement de coups d’état en Afrique noire Francophone.

 

Cette tendance récente de coups d’état dans la zone franc commence le 24 mai 2021, lorsque l’armée Malienne dirigée par Assimi Goita a pris d’assaut la présidence du Mali qui était commandée BAH N’DAW. Elle s’est poursuivi  le 30 septembre 2022 celui du Burkina Faso où les putschistes avec à leur tête Ibrahim Traoré ont pris le pouvoir des mains du président Sandaogo Damiba.  Comme un effet de domino, le 26 juillet 2023 au Niger, on entend  l’éviction du président Mohamed Bazoum par les putschistes à leur tête.  Abdouramane Tchiani, le dernier et plus récent coup d’état est celui du 30 août 2023 où le chef de la garde républicaine le nommé Oligui Nguema chargé de la protection du président Ali Bongo candidat à sa propre élection. A la place de la proclamation des résultats attendus, c’est plutôt la chaîne nationale Gabonaise qui annule  résultats promulgués alléguant une fraude électorale.

 Les impacts et enjeux économiques d’une telle crise sont très grandes. En dépit des raisons diverses avancées par les différents acteurs, il est important de noter que ceci représente le point le plus éminent qui sera à l’origine des bouleversements tant positifs que négatifs des pays qui s’attèlent à sortir de la zone franc.

Pour les aspects négatifs, les pays concernés feront face en premier échelon aux problèmes liés à la politique monétaire, car les pays de la zone franc ont constamment eu des politiques monétaires. quasiment dépendantes de Chamalières, la Banque de France éditrice de la fameuse monnaie. Bien que la politique monétaire d’un pays, n’est pas liée qu’à sa monnaie, mais aussi aux activités économiques qui déterminent si elle est tenue d’être restrictive ou expansive, dans le cas d’espèce, les pays concernés ont eu l’habitude de fonctionner dans une conjoncture stable qu’on pourrait qualifier de mécanique, nommé régime de change fixe, qui est le contraire du régime de change flexible où les adhérents devront être dotés d’arguments en termes de productivité et pouvoir d’achat sur le marché international, pour défendre la valeur de leur monnaie face à d’autres monnaies. Les pays de la zone franc, se présentant comme inexpérimentés pour le régime flexible, rencontreront des perturbations de politiques monétaires dans leur ambition de se défaire de ce qu’on assimile à emprise française.

Puisque c’est la France qui assure la garantie et la convertibilité de la monnaie qui y circule, il est donc logique que la majorité des opérateurs économiques, disposés à investir dans les territoires de la zone franc soit des oligarques français. Cela s’illustre encore mieux dans les importations et exportations. où il est nécessaire de noter que l’intermédiaire financier des pays de la zone franc est la Banque de France qui encaisse leurs recettes (car les transactions sont effectuées en euros), et conserve un pourcentage. Dans ses propres caisses, représentant une épargne bloquée pour le service de garantie du FCFA.

Tous ces mécanismes qui mettent les pays de la zone franc dans un sophisme confort qui induits à les exposer à des risques d’inflation et de dévaluations non contrôlées de leur monnaie étant donné leur manque d’expérience dans le régime de change flexible, qui s’explique aussi par le fait de n’avoir pas eu dans le passé le plein pouvoir d’interagir spontanément dans les échangent mondiaux, et d’en bénéficier pleinement avec un meilleur contrôle de sa productivité et son portefeuille. Cependant, une rupture subite de leurs relations avec la France aura dans un premier temps un ralentissement de l’activité économique étant donné la présence massive des investissements français sur ces territoires, ce qui pourrait paralyser certains secteurs d’activités principalement approvisionnés par les français. Vous vous demanderez sûrement avec quoi la France peut bien.

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