La tension n’est pas apaisée après l’ultimatum, les alliances se font et une guerre régionale s’annonce, la stratégie qui est mise en œuvre actuellement est extrêmement délicate, si la guerre commence, le risque y avoir des affrontements directs entre certains pays sont évidents. Cela veut dire que certains fronts seront ouverts au-delà du front initial et c’est là où guerre va entrer dans une guerre totale. Ce qui est hasardeux à présent, c’est le fait que le Niger peut devenir le terrain de confrontation entre les grandes puissances qui vont quitter le front ukrainien. Plus le temps passe plus la situation s’aggrave et les pays se dotent d’équipement de guerre.
La guerre est permanente en Afrique et les africains s’y complaisent dans ces situations ; les fabricants d’armes travaillent 24h/24, ce sont les occasions qui leur sont offertes pour s’enrichir. La guerre n’est pas bien à invoquer. Puisqu’aux alentours, il y a ceux qui vous motivent à aller au front parce qu’ils tirent grand profit. Une guerre qui commence dans cette sous-région touchera tous les pays de l’Afrique de l’ouest d’une manière ou d’une autre. Il faut faire attention lorsque les Russes sont quelque part, il n’y a pas plus renseigné que les russes sur cette terre. Par ailleurs ce sont des grands stratèges dans ce monde, ils finissent toujours par gagner leur guerre.
Lorsque Poutine disait à Sarkozy que si tu t’amuses, je t’écrase, c’est parce qu’il faisait allusion à cette paralysie qu’il pouvait occasionner contre son allié de toujours. Ce qui est certain, il y aura la guerre au Niger, pas toujours avec la CEDEAO. Mais les conséquences seront considérables pour l’avenir de la sous-région avec les haines et les dissensions, pour de longues années, dans un tel contexte, la sous-région s’en remettra difficilement.