L’Afrique, disait Erasme écrivain Néerlandais du 16ème siècle, nous apporte toujours quelque chose de nouveau. Elle prend du temps pour se donner la vie. Elle a en son sein, des personnages qui préparent des repas amers qu’ils apportent dans les tavernes noires. L’Afrique a des enfants qui se montrent parfois d’une extraordinaire cruauté. La faculté humaine, est-elle d’avoir des gangs souillant et de glisser tous les autres dans l’abîme ? Les africains ont de tout temps été cruels envers leur propre frère. Il suffit d’aller dans un pays voisin pour voir comment une population se comporte à l’égard des ressortissants d’un autre pays. Les africains doivent le savoir, ils sont eux-mêmes les ferments de décomposition de leur continent. Mauvais aussi les hommes de cette gigantesque terre. L’actualité du Niger est exactement le profil de l’esprit de traîtrise du continent africain, dans chaque période de son histoire chaque fois qu’un peuple a voulu se libérer. Tous les pays passent par là.
Le calvaire des africains dans l’histoire de leur vie est inimaginable, elle a connu l’esclavage, la colonisation, le néo-colonialisme et à présent la traîtrise de ses propres enfants envers d’autres. Les africains, les vrais africains nous rendent fiers parce que l’Afrique est un continent marqué par une hospitalité légendaire. Elle a traversé des jours où il vaudrait mieux ne pas être né, moi qui ai pris l’habitude de raconter des fictions, ici ce n’est pas le cas, cette fois, nous sommes dans le réel et chacun de nous ce qui se prépare contre le Niger. On attend l’explosion économique d’un pays à cause de son potentiel naturelle, mais ce qu’on déroule à ses pieds sont des facettes dramatiques. L’Afrique pour ceux qui sont encore en paix doit préparer la guerre, car demain, c’est devant leur porte que les armes frapperont. L’Afrique est le terrain où se fera la nouvelle guerre froide. c’est cela qui a commencé en Centrafrique, puis s’est poursuivi au Mali, puis après au Burkina, elle risque entrer dans sa période chaude au Niger.
En Afrique, ce sont les vieux présidents qui dérangent, ils ont l’esprit colon. On pourrait dire « garçon Cologne ». Ce que ces vieux sont capables de faire est insoutenable. Un pays pauvre comme le Niger depuis des années souffrent du terrorisme, il fait appel à la communauté internationale, on ne l’aide pas, les patriotes prennent leurs responsabilités, on les accuse de tous les maux. A chaque fois qu’il s’agit de faire du mal à un petit pays, tous se pressent. On l’accuse de rage comme le chien qu’on compte lâcher. On entre sans cesse dans l’ignoble, drame de la bête qui sommeille encore en l’homme, on peut appeler cela drame discriminatoire, xénophobie, ça, c’est plus fort que la haine. Des drames pareils, je les ai vus dans d’autres pays d’Afrique envers les africains. C’est dire que l’homme africain est plutôt petit, il écume littéralement sa vie en essayant d’affaiblir son semblable. Aujourd’hui, son mal est fabriqué dans les laboratoires, le mal est devenu une fabrication scientifique, ça vient de nous, qu’on arrête de trouver des boucs émissaires.
On a suffisamment des gens intelligents pour anticiper sur les événements. Mais comme nous sommes bornés et nous avons mis les bornes au tour de nous, nous ne réfléchissons jamais plus longtemps. Le Niger est en train de lutter pour sa survie. Il y a un enjeu économique, ce qui se prépare contre le Niger l’Afrique ne permettra pas à nos gouvernements africains de donner une réplique sérieuse. Il y a des pays qui sont une gangrène pour le monde, mais comme dit le proverbe, le sable du désert est léger, celui qui y touche meurt, ce misérable pays spacieux comme le Niger qui est à l’échelle d’un continent va déranger la planète Terre, ce n’est qu’un début. Le Niger lutte pour sa liberté, c’est la voix de la liberté comme disait le général Ojukwu.