Quand les militaires décident de prendre le pouvoir, la CEDEAO court pour prononcer la condamnation de l’acte et s’en est fini. Rien de plus. Mais la plaie qu’on ne soigne pas est celle-ci. Pourquoi les institutions sous-régionales dans un passé récent étaient respectées et aujourd’hui, elles n’ont plus aucune influence. Comment ces institutions peuvent être respectées si : – elles ferment les yeux sur les causes qui provoquent les Coup D’état. Le Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs ne joue plus son rôle. – elles ferment les yeux sur les modifications des constitutions des peuples au gré des présidents. Nos chefs d’Etat excluent l’opposition des organes électoraux ( CENA, Cour Constitutionnelle, bureau de vote). Ces exclusions génèrent des frustrations dans leur différent pays. Nos chefs d’État excluent la masse populaire des ressources du pays au détriment d’un clans- nos chefs volent le vote des populations elles encouragent les troisièmes mandats dans nos pays par les coups d’État constitutionnel. Quand la CEDEAO ne fait rien véritablement pour réduire drastiquement le phénomène de terrorisme nos chefs d’État refusent tout dialogue.
Tant que nos institutions notamment la CEDEAO ne mettent pas tout en œuvre pour empêcher. Il faut ajouter à tout cela, les gouvernements successifs qui, en Afrique de l’ouest ont démontré leur désintéressement à la souffrance de la population en adoptant une politique de zéro investissement . Les chefs d’état ont un tempérament trempé dans la peur, ils changent à tout moment leur cercle de sécurité, il est difficile d’avoir confiance en ceux qui sont chargés d’assurer leur sécurité. Par ailleurs, le pouvoir a un entourage corrompu, ce qui provoque des colères au sein du peuple parce que le peuple voit ces gens rouler carrosse, le sentiment de l’injustice qui sévit dans le pays. Il y a par ailleurs les prisonniers politiques dont les camarades dehors continuent de plaider pour leur souffrance et souvent les régimes restent sourds à cette situation et quand il y a des exclusions sociales et politiques qu’elle s’attend à assumer les conséquences.