C’est aujourd’hui vers 4h45 du matin que le professeur Hubert Mono Ndjana s’en est allé. Depuis hier soir, des rumeurs ont parcouru le monde faisant état de la mort du philosophe, mais il n’en était rien, il était encore vivant. Sur la toile, on a lu quelques émotions vives exprimées sur les réseaux. Le professeur Mono Ndjana a porté la pensée philosophique camerounaise sur les Fonds baptismaux avec d’autres philosophes comme Marcien Towa, Fabien Eboussi Boulaga. Il fut comme tous les philosophes courageux, un homme qui avait fait ses choix, il fut aussi un homme de conviction. Je dois une grande partie de ma connaissance à cet homme qui ne m’avait pas enseigné de façon classique, mais ses interventions dans les médias depuis 30 ans m’ont apporté une aide substantielle, c’était un homme intellectuellement honnête. Il avait un grand sens de l’éthique, il disait des choses avec courage.
Il avait un grand sens moral, son professionnalisme et la ligne de sa pensée de son parti le RDPC motivait sa démarche intellectuelle. Il m’avait accordé une longue interview lors de son passage aux états qu’on peut trouver sur youtube. Avec le départ du Professeur Hubert Mono Ndjana, le pays perd un de ses fils de valeur incommensurable, une belle âme étoilée. Le professeur a bien rempli sa tâche dans la formation des Camerounais, il a eu une carrière académique riche et diversifiée comme enseignant, il a dirigé le département de philosophie à l’université de Yaoundé pendant de longues années.
Le décès d’une personne ayant contribué à l’éducation et à la recherche nous blesse profondément ; c’est une grande perte pour la communauté académique. Ses enseignements et son travail resteront probablement une source d’inspiration pour de nombreuses personnes. Nous voulons témoigner notre profond respect et notre grande admiration pour le philosophe de renom qu’il a été. Il est clair qu’il a laissé une empreinte indélébile dans le domaine de la pensée politique au Cameroun et a joué un rôle essentiel en matière d’intégrité dans l’administration. C’est un illustre Homme qui s’en va. Que l’âme du professeur Hubert Mono Ndjana repose en paix, et que son héritage littéraire continue d’inspirer les générations futures.