Jocelyne Biz’art, cette icône de la chanson camerounaise, a su marquer les esprits en érigeant à Bafia un véritable espace artistique : le complexe culturel YUNIKA. Ce lieu, devenu l’épicentre de la création et de la fête, fait aujourd’hui vibrer les cœurs des habitants de la ville et des environs, à l’image du mythique bar Baobab de Ngoro, qui autrefois attirait les foules en quête de moments inoubliables. Avec sa vision avant-gardiste, Jocelyne a transformé ce coin tranquille en un espace où l’art règne en maître.
Café-concerts, music-halls, projections cinématographiques, animations culturelles et brunchs littéraires se succèdent, offrant une palette d’émotions qui résonne à travers la ville. Bafia, jadis discrète et peu fréquentée par les célébrités, voit désormais défiler les vedettes de la scène camerounaise. Mathématik de Petit Pays, Clarisse Labelle et bien d’autres ont déjà foulé les planches du cabaret. Prochainement, ce sont les talents incontestés de Koulaya et Bellajoie qui enchanteront les lieux, notamment lors de l’événement prévu ce 14 septembre. Lorsque l’on connaît l’étendue du répertoire de Koulaya, il ne fait aucun doute que la soirée promet d’être mémorable. Mais l’exploit ne s’arrête pas là.
Des discussions sont en cours pour accueillir des artistes de renommée internationale, ce qui propulsera ainsi Bafia sous les feux des projecteurs mondiaux. La ville, autrefois en quête de renouveau, s’est métamorphosée en une véritable métropole. Avec l’aménagement des quartiers, la création de nouvelles routes et un dynamisme retrouvé, Bafia retrouve sa splendeur d’antan, et le complexe culturel Yunika y contribue pleinement. Désormais, les villes voisines s’inspirent de cette effervescence pour insuffler un nouveau souffle à leur propre développement.
Bafia ne se contente pas d’être un simple point de rencontre pour les artistes. C’est aussi une destination prisée par les visiteurs venant de Yaoundé, en partance pour l’Ouest Cameroun, ou d’ailleurs, désireux de plonger dans cette atmosphère vibrante. Que ce soit pour chanter, se produire ou simplement ressentir l’énergie de cette cité en pleine expansion, nombreux sont ceux qui s’y rendent comme des touristes artistiques.
On ne peut que saluer l’immense contribution de Jocelyne Biz’art, qui a quitté les lumières de Paris pour réchauffer le cœur de son peuple. Son engagement à offrir à Bafia un lieu d’échange et de divertissement est un véritable levier pour la communauté. Je lance ainsi un vibrant appel à tous ceux qui croiseraient la route de cette ville à s’y arrêter, ne serait-ce qu’un instant, pour découvrir ce havre de joie et de partage. Danse, musique, rires et chaleur humaine s’y conjuguent en un cocktail de bonheur dont il serait dommage de se priver.