Il a commencé dans la rue comme toutes les légendes urbaines, aujourd’hui il est l’enfant prodige du Continent Cameroun, on pourrait même dire l’Eto’o de la musique camerounaise. Comme un enfant des pavés, il a émergé dans la vie , une guitare en bandoulière, dans les marches connues des orphelins, mais avec la douceur et la persévérance d’un artiste, il a fait entendre sa voix. Une voix transformée au fil des années qui est devenue un instrument où résonnent les mélodies les plus pures de l’art musical. Aujourd’hui, célébré et vénéré, il est l’icône africaine de l’heure du rythme et du son, dont le chant, clair comme celui du rossignol, avec les compositions, poétiques et mémorables, qui honorent sa terre natale, le Cameroun aujourd’hui continent.
Il n’y a pas longtemps, il était un simple pupille de petites soirées, qui animait les soirées discrètes, il a parcouru les chemins du succès, de l’aube jusqu’au crépuscule, porté par une foi inébranlable et un amour profond pour sa culture. Connu jadis sous le nom de Man For Akonoliga, ce visage est devenu un symbole national, le Man For Cameroun. Il faut mentionner dans sa trajectoire des hymnes patriotiques, qui révèlent une ascension non seulement artistique mais aussi vocationnelle, forgée à travers ses chants un héritage qui résonne au cœur de chaque Camerounais. L’enfant d’Akonoliga brille, il sillonne les scènes du monde comme une comète dans le ciel nocturne. Représentant le Cameroun à la dernière Coupe du Monde, malgré la déroute des lions indomptables, il a captivé l’audience internationale. Sa musique, marquée par les mots forts dans la passion du rythme, s’imprime dans les mémoires qui passent tous près.
La télévision française, charmée par son talent unique, lui ouvre ses ondes. L’horizon s’élargit encore lorsque la Côte d’Ivoire l’accueille à bras ouverts, comme un fils retrouvé. Puis, son art le mène en Belgique, il enchaîne les tournées en France, son téléphone sonne sans cesse des appels pour des spectacles, annonciateurs d’une reconnaissance mondiale qui culmine . Tout récemment c’est l’Égypte, qui le reconnaissait. À l’apogée de sa carrière, le voici aux États-Unis, où chaque invitation est une consécration, chaque scène est partagée en dollars. Les dollars pleuvent comme une pluie bénie sur ses performances.
Les artistes qui ont presté sous les projecteurs américains retournent rarement chez eux sans les poches chargées de rêves réalisés en finance, sauf s’ils s’égarent eux-mêmes dans la folie des dépenses A ce jour, je le pense il devient le Camerounais le plus adulé après la légende du football, Samuel Eto’o, tous deux ont porté les espoirs et les rêves d’enfant de petits quartiers, prouvant que même les enfants des sous quartiers, armés de leur seul talent, peuvent conquérir le monde. Les échos de sa musique offrent des modèles d’inspiration pour tous ceux qui, dans les creux de la pauvreté, se sont battus pour s’en sortir. Il est un phare pour chaque âme camerounaise dotée du pouvoir de rêver. Son histoire résonne comme sa musique, et rappelle à chaque personne que la grandeur est possible.