Nous sommes dans un fait divers qui fait la une des journaux et qui est virale sur les réseaux sociaux. Un chirurgien se reconnaît à sa blouse, à sa carrure, à son profil et surtout à son badge qui porte son nom. Mais pour une fois, un ancien boucher qui avait l’habitude de charcuter la viande a cru qu’il pouvait faire la même choser sur le corps d’une femme qui s’est livrée à lui pour dit-elle, diminuer les graisses de son corps. Sur la table de cette opération indigène elle ne se relèvera plus. Nous nous trouvons ici en face de deux problématiques : la misère ambiante qui fait croire à des apprentis sorciers qu’ils peuvent exercer des métiers qui requièrent une longue formation et de l’autre côté l’ignorance d’une femme qui donne son corps à un inconnu.
La scène est surréaliste. Où a-t-elle appris cela ? l’Afrique n’est pas encore dotée des moyens qui peuvent parvenir à faire de telles opérations. Ça existe en Europe. La seule possibilité pour le trop de poids ou de graisse en Afrique à l’heure actuelle est le sport régulier dans un club prévu à cet effet. À présent au Cameroun, on trouve de nombreuses salles de gym qui accompagnent les porteurs ou les porteuses de graisses à s’en défaire. Il faut avoir le cœur pour regarder les photos de cette dame dont le corps a été charcuté et comprendre la douleur que cette dernière a subi par une ignorance. Comment les hommes peuvent-ils se permettre à se livrer à la prison alors qu’ils mènent déjà une vie aussi difficile dans nos pays ?