Jusqu’à ce matin rien n’était moins sûr, selon nos amis comme l’influente Béchir Fall de Nouakchott qui a écrit sur sa page face « L’accès à la présidence du Niger, à Niamey, était bloqué, mercredi 26 juillet au matin, par des membres de la garde présidentielle pour une raison qui n’a pas été précisée, a appris l’AFP d’une source proche de la présidence. Tant les accès à la résidence du président nigérien, Mohamed Bazoum, qu’aux bureaux du complexe présidentiel étaient interdits. En revanche, aucun dispositif militaire particulier n’était visible dans le quartier où se trouve la présidence, la circulation y était normale et aucun coup de feu n’a été entendu, a constaté un journaliste de l’AFP. Selon un proche du chef de l’Etat joint par Le Monde, le président Bazoum et son épouse sont « sains et saufs » et se trouvent dans la résidence présidentielle. Sans être en mesure d’en dire plus, cette source assure qu’« il ne s’agit pas d’un coup d’Etat » mais que cette tension provient d’« un problème avec la garde présidentielle ». Pour l’heure, les objectifs des militaires à l’origine de ce mouvement d’humeur restent flous. »
Mais dans l’après-midi, la nouvelle était confirmée avec le discours des putschistes qui déclaraient dans un communiqué radiotélévisé que : » L’acte que nous avons posé, nous l’avons posé à votre nom dans l’intérêt supérieur de la nation nigérienne » Le président Bazoum a signé sa démission, le coup d’état est bel et bien confirmé, la transition sera gérée par le général ABDOURAHAMANE TCHIANI. Ce coup d’état est le résultat d’un mécontentement au sein de l’armée. En 2021 lors de son investiture, le président BAZOUM avait échappé à un coup d’état, mais une mésentente au sein de l’armée l’avait sauvé, ce qui l’a poussé à faire une véritable purge au sein de l’armée afin de restaurer son autorité. D’aucuns disent qu’il s’agissait à l’époque d’une supercherie dont l’objectif était de démystifier la gangrène qui pourrait lui nuire. Depuis deux ans, la situation sécuritaire dans ce pays riche était inquiétante, et l’espoir reposait sur l’armée qui se devait de prendre ses responsabilités. Ce coup d’état est un coup patriotique, et nous le soutenons.