Dans une interview accordée ce soir à la télévision française d’une trentaine de minute, le président Macron a partagé ses motivations pour déployer des forces militaires en Ukraine, articulant la nécessité de ne pas se montrer faible pour maintenir la paix. Selon lui, c’est en engageant le combat qu’il espère assurer la paix de l’Europe parce qu’ils sont désormais à 1500 kilomètres. Ce conflit est perçu comme une question de survie par la France, tandis que la Russie y voit un enjeu de sécurité fondamentale.
Les dirigeants des deux nations, bien que familiers l’un avec l’autre de par leurs rencontres à Paris, Versailles, et Moscou, se retrouvent désormais adversaires dans ce conflit, avec l’Ukraine comme théâtre d’opérations. Il est difficile de rester optimiste face à l’amorce de cette guerre entre deux puissances majeures. Les risques que la France prend en envoyant les troupes au sol sont considérables, ce problème ne finira pas sans escalade. La Russie est très vaste. La capacité de cette dernière à conduire des opérations militaires, sa connaissance approfondie de l’Europe, et sa patience stratégique en temps de guerre donne de l’inquiétude.
La Russie, historiquement, n’a flanché qu’en période de révolution interne. Toutefois, l’avènement de dirigeants déterminés comme Staline et la course à l’armement ont marqué un tournant. Macron semble privilégier une approche stratégique face à une Russie qui ne se laisse pas facilement dominer. Les implications d’une escalade sont sérieuses, particulièrement pour l’Ukraine, en première ligne. L’interview a révélé une position ferme mais nuancée de la part du président français : pas d’offensive directe, mais une volonté de défense dans un contexte de guerre où tout est imprévisible.
La menace que représente la Russie, un géant inébranlable jusqu’à présent, appelle à une vigilance accrue. Cette guerre s’annonce longue, avec des conséquences incertaines pour la crédibilité européenne. L’évolution des conflits, désormais étendus au cyber et à la cybercriminalité – domaine où la Russie excelle – compliquera davantage le tableau. La détention d’armes nucléaires par les grandes puissances ajoute une tension supplémentaire, soulignant les propos de Macron sur la nécessité d’aller chercher la paix en faisant la guerre. L’Europe se trouve réellement en état de guerre, l’espoir d’un retour à la normale va prendre du temps.